Biblioblog

En plein mois de décembre Docteur Jean Hickart doit se rendre à Vienne pour une conférence sur la recherche contre le cancer. Comme l'aéroport est paralysé par les grèves, il change son programme et obtient au dernier moment une réservation dans un train autrichien. Accueilli à la gare par une étrange hôtesse, il se retrouve seul dans son wagon quand le train quitte Paris.
Pendant la nuit, le train est bloqué par une tempête de neige, et le médecin, coupé du monde, décide de sortir de ce cercueil sur rail. Or la tempête fait rage, et il se retrouve rapidement enseveli sous la neige. A son réveil, tout a changé : il n'est plus en décembre 1991 mais en septembre 1791 quelques mois avant le décès de Wolfgang Amadeus Mozart.

Nathan, ex-profiler du FBI, s'est retiré loin de tous et de tout pour pratiquer Za-Zen. Mais son ancien employeur va le débusquer de son repaire et lui demander de rempiler pour un affaire sordide : son ami Clyde vient d'être retrouvé assassiné en compagnie de 4 autres cadavres, deux médecins, une infirmière et un inconnu, dans un laboratoire au fin fond de l'Alaska. Même les rats de laboratoire ont été exécutés. Qui était vraiment visé? Clyde, qui a toujours eu des méthodes contestées au sein même de son service? L'infirmière, une nymphomane au passé politiquement dangereux? Les deux médecins qui essayaient de ressusciter les morts? L'inconnu? Pour résoudre ce mystère, Nathan est flanqué d'une esquimaude au caractère bien trempée et qui compte bien ne pas servir de faire valoir dans cette histoire.

Il y a comme ça des jours où vos livres vous étonnent. Je cherchais, il y a trois jours, quoi me mettre sous la dent. Pas envie de polars, ni de science fiction. Armée de ma chaise, je me suis mise à détailler les livres qui emplissent mes étagères, quand au milieu de titres connus, je découvre un livre que je ne savais pas posséder. Après l'avoir délogé de son repaire, je m'aperçois qu'il y a à l'intérieur une feuille en guise de marque-page. Sur la feuille un poème que je ne connaissais plus daté du 15 janvier 1999. L'écriture m'était connue, même si je n'ai pas réussi à l'identifier immédiatement. La date par contre est importante : quelques jours plus tard, mon fils naissait. Ce poème, c'est ma soeur qui me l'avait écrit : il parlait d'un couple qui attendait un “enfant-bonheur” à venir. Je ne sais pas si tu passes sur mon blog, mais je voulais te dire comme tes mots m'ont encore touchée plus de six ans après.
Enfin, tout ça ne vous dit pas de quoi parle “La Cliente”. J'y viens.

Après ma déception d'hier, j'ai voulu retrouver un personnage récurrent pour lequel j'ai beaucoup d'affection. Je me suis donc plongée tête baissée dans une nouvelle aventure de Vera Cabral, psychiatre du service des urgences de Paris.
J'avais lu “Tropique du pervers” et “Notre Dame des Barjots” de la même romancière. Déjà, j'avais trouvé que Virginie Brac réussissait parfaitement à nous faire pénétrer dans l'univers de son héroïne.

“Le Zoo du pendu” est une enquête de l'inspecteur Déveure, autrement appelé le Boiteux. Pascal Basset-Chercot a déjà écrit 8 titres mettant en scène ce personnage, et trois d'entre eux ont été adaptés pour la télévision. Vincent Winterhalter campe le rôle principal. Je me souviens vaguement avoir vu une de ces adaptations (“Baby Blues” avec Audrey Tautou) et si mes souvenirs sont bons, j'avais aimé l'atmosphère trouble de ce téléfilm. “Le Zoo du Pendu” a également été adapté, mais je ne l'ai pas vu.