Biblioblog

Eliot Pattison, dans la veine des romans de Tony Hillerman, profite de ses intrigues policières pour faire découvrir aux lecteurs les coutumes ancestrales de tout un peuple. Spécialiste de la Chine, il a naturellement choisi le Tibet comme lieu de prédilection. La prière du tueur est la cinquième enquête de l'inspecteur Shan.

Thomas a 17 ans. Il est en lycée professionnel, a grandi sans père, voit sa mère s'user la santé derrière sa caisse de supermarché, et son beau-père glander toute la sainte journée. Alors, l'avenir, il ne faut surtout pas lui en parler.

Ce roman fait partie du colis Swap Scandinavie que Stéphanie m'avait envoyé.
J'ai entamé ma lecture en me gardant bien de lire la 4ème de couverture. C'est donc sans trop savoir où j'allais que j'abordais ce roman.

Dans une première voix, un homme attend la potence. Cet homme ce n’est pas n’importe qui, c’est Yéchoua, ou Jésus, la parole d’une future Église, parole qui semble encore marginale. Dans une deuxième voix, Pilate à travers la correspondance à son frère, raconte son travail pour résoudre l’énigme : Yéchoud est-il ressuscité ?

Ce très court roman fait partie de la collection En attendant le bus que j'avais découverte avec Journal désespéré d'un écrivain raté. Des récits extrêmement courts à lire entre deux stations de métro.

Il y a déjà quelques années, j'ai découvert Thierry Jonquet avec La bête et la belle. Soufflée par son talent à mener une intrigue j'avais également lu Mygale, Mémoire en cage ou encore Le bal des débris. Thierry Jonquet est incontestablement un des grands auteurs de romans noirs de ces dernières années. C'est donc sans aucune hésitation que j'ai choisi cette bande-dessinée. Mais j'étais loin de me douter de ce qui m'attendait.

D'une face à l'autre,
des mots aux images,
à l'endroit ou à l'envers,
la violence est toujours la même :
insoutenable.

Edit à 18h38 : il s'agissait de La vie de ma mère ! de Thierry Jonquet & Chauzy

Neffeli est d’origine grecque, elle vit à Montréal et est fiancée à un Syrien, Haïthem. Voilà le point de départ du maëlstrom identitaire qui forme la colonne de ce livre. La nouvelle pièce au puzzle c’est une rencontre inopinée avec un Juif hassidique dans la salle d’hôpital où Neffeli va faire vérifier les suites de son avortement.

Rhéuna (Nana) a dix ans. Elle est élevée par ses grands-parents (Méo et Joséphine Desrosiers) dans un petit village francophone de la Saskatachewan avec ses deux sœurs. Quelques semaines avant son anniversaire elle apprend que sa mère la rappelle auprès d’elle à Montréal. S’en suivra un voyage en train de plusieurs jours dans le Canada français de 1913.

Mais dans le temps qui suivit, se produisirent de violents tremblements de terre et des déluges. En l'espace d'un seul jour et d'une seule nuit funeste, toute votre armée fut engloutie d'un seul coup sous la terre,...et l'île Atlantide s'enfonça pareillement sous la mer.

Platon, Critias

des souvenirs pour oublier
d'autres pour se retrouver
toutes une histoire pour continuer à vivre

Edit à 18h46: il s'agissait de Histoire de Lisey de Stephen King

Découverte avec la lecture d’un tout petit ouvrage Le vagabond (édité par Bleu Autour), j’ai voulu découvrir un peu plus l’œuvre de cette auteure, professeur de lettres, née en Algérie et vivant depuis l’âge de dix-huit ans en France. J’ai commencé par ce recueil de neuf nouvelles où Leïla Sebbar nous dresse les portraits de ces hommes et femmes pris dans les griffes de la guerre, cette bête ignoble aux nombreux visages.

Je ne sais comment débuter ce billet sur ce livre, cet essai…oui je l’ai adoré, oui je l’ai aimé et puis oui je l’ai moins aimé mais pourquoi et comment impossible de trouver.
En tout cas ce n’est pas un roman ou comme un roman, il n’y a pas de personnage principal si ce n’est Pennac lui-même, ses réflexions, les enseignements qu’il a tiré de son expérience…
Je tourne et retourne ce que je pourrais bien écrire mais beaucoup de choses me viennent à l’esprit et puis rien ne se met en place. Et je peine depuis plusieurs semaines.
C’est brouillon…voilà c’est là mon problème !

Premier roman traduit en français de cette auteure grecque, Presque un mélo raconte les aventures téléphoniques d'une jeune femme nommée pudiquement A.
Depuis quelques mois, A. reçoit des appels anonymes. Au départ dérangée par cette intrusion, elle devient rapidement dépendante de ces conversations nocturnes. Qui se trouve de l'autre côté de la ligne? Un collègue, une relation amicale, un inconnu? A. tente de percer le mystère et tombe insidieusement sous le charme de son correspondant.

Il y a deux ans, j'avais découvert Franz Bartelt avec son recueil Le bar des habitudes. J'avais aimé l'écriture de l'auteur, au service de ses personnages. C'est donc avec une certaine curiosité et impatience que j'ai ouvert son nouveau roman, paru au Dilettante, La belle maison.