Bonjour à vous tous,
voilà, il ne reste déjà plus que 4 semaines avant l'annonce des résultats, mais d'ores et déjà nous pouvons établir un premier bilan : cette année, les blogueurs ont été beaucoup plus nombreux à suivre le prix et depuis deux mois,nous avons eu le plaisir de lire leurs recensions sur les romans sélectionnés sur leurs propres blogs. Si le Prix Biblioblog prend d'année en année plus d'importance, c'est aussi grâce à vous. Soyez-en remerciés.. Le nombre de votants est lui aussi plus élevé que les ceux des années précédentes à la même période. Pour ces deux raisons, la cuvée 2009 est déjà pour nous une réussite.
Mais ne nous arrêtons pas en si bon chemin... Nous disions donc qu'il restait 4 semaines : soit 26 jours pour nous faire part de vos votes (si ce n'est déjà fait) pour le Prix du Roman et/ou le Prix de la Critique ; 26 jours pour en parler à ceux qui ne seraient pas encore au courant et les convaincre de venir s'exprimer à leur tour. D'autant que cette année, les votes sont extrêmement serrés (à peine quelques voix d'écart entre chaque roman en lice) ; nous en concluons que la sélection est équilibrée et que le choix se révèle difficile.
Comme prévu, nous clôturerons les votes le vendredi 26 juin à minuit. Il nous restera ensuite à peine plus de 24 heures pour nous occuper de la partie la plus délicate : comptabiliser vos votes et les nôtres pour déterminer les lauréats, et bien sûr, tirer au sort l'un de vos noms pour le bon d'achat de 30 €uros à la Librairie Les Buveurs d'Encre. Le dimanche 28 juin au matin, nous annoncerons enfin les résultats de cette troisième édition. En attendant, nous vous souhaitons à tous un excellent mois de juin.
A très très vite.
Les membres du jury : Catherine, Cœurdechene, Dédale, Joël, Laurence, Pimpi et Yohan
Pour parler de ce recueil de nouvelles, j’ai dû m’y replonger (ça m’apprendra à proposer des énigmes de lectures lointaines !) mais il faisait beau, sur ma terrasse et la baignade était au cœur des textes courts de Joseph Incardona. 
Firmin est un rat. Un rat non pas de bibliothèque mais de librairie. Et cela change tout. Sam Savage, un tout jeune écrivain à la soixantaine bien posée, nous offre avec ce premier roman, Firmin, une histoire amusante. Suivons les grignotages de ce rat peu ordinaire.
Née dans un petit village algérien à la fin des années 40, Malika Mokeddem a compris très tôt qu'être femme se révélait être un handicap de taille. À la question « Combien avez-vous d'enfants ? » ses parents répondaient toujours « 3 enfants seulement et 6 filles. Qu'Allah éloigne le malheur de toi ! ». Comment se construire quand on ne "compte" pas ? comment ne pas détester cet autre sexe qui vous vole le droit d'exister ? Et pourtant, en évoquant tour à tour, les hommes (frères, amants, amis etc.) qui ont eu un rôle dans sa vie, Malika Mokeddem signe ici un très beau texte empli de tendresse et de générosité.
La planète fout le camp. Ce n'est pas un scoop, tout le monde est au courant. Mais les infos et les journaux en font leurs choux gras, histoire de pas l'oublier. Et dans tout ce fatras, on trouve un corps. Étrangement humain. Étrangement inhumain. Qui se souvient de la boîte de Pandore ?
Quel lien peut-il y avoir entre une grenouille, un splendide tableau plein de mystères, l'Irlande à l'histoire si tourmentée et une femme éprise d'art ? C'est ce que nous raconte Katharine Weber avec son roman : Jeune femme au luth.
Vikram Seth est l'auteur indien que je préfère ; cette critique
appartient donc à la rubrique 
Sergipano est un jeune paysan qui a quitté sa terre natale, le Sergipe (région du Brésil qui lui donne son nom), pour devenir ouvrier (ou plutôt esclave dans une cacaoyère). Fils d’un entrepreneur qui a tout perdu à cause d’un oncle ambitieux et sans scrupules, il se confronte à la vie en communauté dans les plantations de Mané-la-Peste, découvre la pauvreté de tous les travailleurs qui comme lui n’arrivent pas à économiser un peu d’argent pour quitter ce poste. Sergipano connaît un maigre répit lorsque la fille du propriétaire décide de faire de lui son esclave particulier lors des quelques jours qu’elle passe dans la plantation.
Que la Littérature fait du bien à l'âme et aux yeux ! Quelle satisfaction que de se plonger dans un récit où le fond ne prime pas sur la forme ! Car est-il besoin de rappeler qu'en littérature, la mise en forme du message l'emporte sur le contenu, dépassant ainsi la communication utilitaire limitée à la transmission d'informations même complexes ? Pour tous ceux qui l'auraient oublié ou qui seraient en manque, je vous conseille vivement de vous plonger dans ces Intermittence de la mort de Jose Saramago.
Nous sommes en 2018 dans un petit village près de Nice. Augustin vient d'enterrer Dolla, sa douce compagne. Ils avaient 20 ans en 1968 et comme tous leurs copains, ils rêvaient d'une révolution qui changerait la face monde. Mais le temps a passé sur les espoirs et les illusions; les camarades d'antant sont devenus des papy-boomers plein d'arthrites. Pourtant, face une société qui s'éloigne de plus en plus de leurs idéaux, ils avaient tous décidé de retenter la vie en communauté. Ils avaient trouvé refuge au Moulin, où chaque soir ils refaisaient le monde autour d'un café. Mais la mort de Dolla va précipiter tout ce petit monde dans un cauchemar éveillé.
Cette nouvelle de Kathrine Kressmann Taylor est devenue un classique pour tous les enseignants en collèges et lycées professionnels, mais ce serait une grande erreur de réduire le public de ce texte aux seuls adolescents. Ce texte est un modèle du genre : l'intrigue pourrait se réduire en quelques mots, mais l'écriture très efficace et précise de Kathrine Kressmann Taylor, nous propose plusieurs niveaux de lecture et d'interprétation. De quoi satisfaire un large public de lecteurs.
Travailler plus... pour gagner moins. C'est cette phrase un brin provocante que les éditions Liana Levi ont imprimée sur le bandeau du premier roman autobiographique de Iain Levison. Ajoutez à cela le titre pour le moins explicite, et me voilà ferrée. La précarité, j'en connais un rayon... J'étais donc curieuse de voir comment on la vivait aux États-Unis il y a quelques années (le roman est paru en 2002).
Louisville, été 1951. La petite Cora entre au Waverly Hills Sanatorium, afin d’être soignée de la tuberculose ; c’est dans ce même hôpital que des années plus tôt, sa mère avait été guérie. La maladie de Cora est déjà très avancée ; il faut la soigner rapidement, sans quoi elle mourra à son tour de cette terrible « mort blanche ».
L'an dernier, au Salon du Livre, j'avais un véritable coup de cœur pour la collection La porte à côté des Ateliers in8 : de tout petits livres aux couleurs éclatantes et aux prix dérisoires qui donnent des envies d'arc-en-ciel dans sa bibliothèque. Avec Dédale nous vous avions déjà parlé d'
(suivi de Un diamant gros comme le Ritz)
J’aime bien donner un autre titre aux livres quand je les ai terminés. Ainsi, pour celui-ci, j’ai choisi « Icare au Brésil ».
La fin du monde est proche. Tous les prophètes modernes nous le crient sur les toits... Mais personne n'y croit.
Dans la petite ville sicilienne de Selinonte, connue pour son site archéologique, Nicolino se sent étranger. Bien que né au milieu de ses condisciples, il est le seul à connaître les mots; les mots qui soulagent, qui nuancent, qui forment toute la palette des émotions humaines. En effet, depuis quelques années, les habitants de Selinonte sont atteints d'un étrange mal : aphasiques, ils ne communiquent plus que par codes. Et Nicolo est le seul à savoir comment tout cela a commencé...
"Avant, j'imagine que j'avais de l'allure, mais maintenant, je ne suis plus qu'une vieille pouffiasse blondasse de plus." Mike Hoolihan ne se fait donc pas d'illusions sur son physique, aussi féminin et suave que son prénom. Il faut dire que sa traversée alcoolique dont son chef, Tom Rockwell l'a aidée à sortir, a laissé ses marques. Aujourd'hui, elle n'est plus de la Crime mais c'est pourtant elle qu'on vient chercher pour annoncer à Tom la mort de sa fille Jennifer : suicide par trois balles dans la tête. Dur pour Mike qui l'a connue toute gamine : "Ce que je vais raconter maintenant, c'est la pire affaire dont je me sois jamais occupée. La pire affaire... du moins pour moi. [...] de tous les corps que j'ai vus dans ma vie, il n'y en a aucun qui m'ait autant marquée, autant remuée dans mes tripes, que celui de Jennifer Rockwell." 
Les ténèbres tombent sur la Grande Verte et le Monde Ancien est cruellement déchiré.
Puisque je vous avais parlé du 
François Marchand était psychanalyste dans une autre vie. Une vie où tout allait pour le mieux avec sa femme et leur fille. Une vie brisée par un de ses patients. Depuis, il expie.
À Rodrigues, une île à l'Est de Maurice, des hommes et des femmes égarés
se retirent dans un endroit isolé, appelé Soupir. Comment en sont-ils
arrivés là ? Croient-ils vraiment pouvoir y subsister grâce à la culture de
la ganja ?
Le grand chef d'orchestre français, Gabriel Altan-Ferrara, dirige 
