Biblioblog

Si vous croisiez Gerry Fegan dans un pub de Belfast, vous le prendriez peut-être pour un type au bord de la folie doublé d'un alcoolique au dernier degré, et vous n'auriez peut-être pas tord. Mais si pendant quelques minutes, vous pouviez voir à travers ses yeux, vous verriez vous aussi les Fantômes de Belfast, et peut-être comme lui, vous n'auriez qu'une idée en tête : les faire disparaître.

S’inspirant d’une « historiette » fort connue en Espagne, Pedro de Alarcon nous narre ici un conte, celui du Procureur et de la Meunière fabliau qu’il était courant d’écouter le soir à la veillée racontée par le conteur de service.

Xavier est de retour et s'apprête à faire son entrée en Seconde. Étape ô combien cruciale dans la vie d'un adolescent : nouvel établissement scolaire, nouveaux amis, une réputation à se construire, etc. Alors pourquoi, mais pourquoi, a-t-il écouté sa mère et est-il allé chez le coiffeur la veille de la rentrée ? Et maintenant que les dégâts sont là, comment va-t-il assumer sa tête de looser pendant tout le prochain trimestre ?

Paru en 2000, Moi, l'interdite est le quatrième roman d'Ananda Devi. Il raconte l'histoire d'une jeune fille née avec un bec-de-lièvre, que les autres appellent la Mouna.

Georgie est une vieille dame élégante. Du fond d'un auguste fauteuil, elle s'adresse à Renaud, son amour juvénile. Cette première histoire d'amour, bien que brisée, n'a rien perdu de sa puissance au fil des années. Plus vivace qu'un simple souvenir, ce sentiment absolu a nourri toute une vie.

L'œuvre de Virginia Woolf a longtemps souffert d'une vision réductrice et un peu caricaturale. Avec cette biographie, Geneviève Brisac et Agnès Desarthe libèrent la romancière anglaise des carcans dans lesquels on l'avait enfermée un peu trop vite.

Dans un immeuble new-yorkais, un psychanalyste lit et relit une lettre anonyme qu'il vient de découvrir dans sa salle d'attente. Le jeu auquel lui propose de jouer l'expéditeur de la missive est aussi limpide que terrifiant : le docteur Starks a quinze jours pour découvrir l'identité de son correspondant. Passé ce délais, et s'il échoue, il devra se suicider ou assister à la destruction de tous ceux qui lui sont proches.

Par ce court texte d'une quarantaine de pages, Jack London revient sur son adolescence, son évolution avec l'âge, sa vie si rude dans cette Amérique au capitalisme féroce de la fin du XIXème siècle, début XXème.

Il y a, au commencement de ce récit, l'amour des livres et l'envie irrépressible de le partager avec ceux qui en sont privés. Esther Duvaux, bibliothécaire dans une ville de banlieue, arrête un jour sa voiture devant le camp d'Angéline (une vieille gitane à la tête d'une famille nombreuse) et lui fait une drôle de proposition : venir tous les mercredi pour faire la lecture aux petits.

Si La Clé de l'abîme ne m'avait pas entièrement convaincue, j'ai retrouvé avec plaisir et angoisse tout le talent de José Carlos Somoza avec ce livre-appât dont je fus la victime consentante.

Si tout le monde connaît Le Livre de la Jungle (du moins dans sa version Disney) et le poème Si (Tu seras un homme mon fils), beaucoup ignorent que nous les devons à Rudyard Kipling.
Pour ma part, Rudyard Kipling était avant tout l'auteur des Histoires comme ça qui ont enchanté mon enfance.
Mais beaucoup ont également oublié qu'il fut le premier auteur anglais à se voir décerner le Prix Nobel de Littérature (1907) et que ces récits vont bien au-delà de la littérature jeunesse. Pourquoi cet auteur, qui fut tant admiré de son vivant, est aujourd'hui si mal connu ? Il n'y a qu'à voir le peu d'ouvrages qui lui sont consacrés, et ce même dans son propre pays. C'était sans compter François Rivière, essayiste et biographe de talent, qui a publié l'an dernier ce Mariage d Kipling.

Depuis quelques temps, un serial-killer sévit à Christchurch. Tout le commissariat est sur les dents et peine à trouver le coupable. Le seul employé que toute cette agitation semble laisser indifférent, c'est Joe Middleton, l'homme de ménage, un gentil garçon aux capacités intellectuelles sérieusement limitées.
Et si le tueur avait trouvé la meilleure planque imaginable pour être tenu au courant des moindres avancées de l’enquête ?