Lors d'une de mes déambulations à la bibliothèque municipale, je tombe sur ce roman. Les couleurs vives du visuel, le résumé de la quatrième de couverture, l'Italie comme lieu de l'action... Décidément, ce roman me tentait bien. Je l'emprunte donc parmi bien d'autres ouvrages.

Quelques jours plus tard, j'entame ma lecture. Et là, je ne sais pas pourquoi, je coince. Impossible de me faire à la musique de Silvia Ballestra. Non que son récit ne m'intéresse pas, mais la partition n'arrive pas à me séduire. Décidée à ne pas me laisser décourager aussi vite, je l'emmène avec moi dans les transports en commun.
Malgré le "ronron" du bus et du tramway, propice habituellement à la concentration, je ne cesse d'interrompre ma lecture pour regarder par la fenêtre. Je remets donc le livre dans le petit sac en papier de mon déjeuner et rentre chez moi. Le soir venu, je décide d'entamer un autre roman.

Les jours passent... La date limite pour rendre les livres approche. Et là ! Catastrophe ! Impossible de remettre la main sur le roman de Sylvia Ballestra !
C'est la première fois de ma vie de lectrice que je perds un ouvrage. Je repasse le film en arrière : où ai-je pu l'égarer ?
La seule hypothèse qui me vient à l'esprit est que je l'ai oublié, avec le sac, dans le tramway.
La tête basse, je me présente à la bibliothèque et explique mon cas. Je rachète le livre à l'identique pour le remplacer. Et je me dis que décidément, j'avais une dent contre ce livre.
Croyez-vous que ce soit fini ?

Pas du tout ! Il y a 3 semaines, donc bien longtemps après le prêt et le ré-achat, je découvre sur la banque d'accueil d'un de mes employeurs le dit-exemplaire au milieu de tout un tas d'autres objets trouvés ! Cela faisait des semaines qu'il était posé là sans que je m'en sois jamais aperçue... :(

Pour commencer, cela me rassure : non, je n'ai pas perdu le livre. Et ça c'est un grand soulagement.
Je me dis aussi que ma mémoire est vraiment défaillante car je ne me souviens toujours pas avoir apporté ce livre chez cet employeur là...
Et pour finir, maintenant que je l'ai déjà remplacé à la bibliothèque, je me retrouve avec un livre que je n'ai pas du tout aimé sur les bras... Et je ne peux même pas le proposer à un bouquiniste car il y a le code barre de la bibliothèque : de là à ce qu'il croit que je l'ai volé ! :-D

4ème de couverture :

Tout commence par une course folle en Caddie le long d'une pente qui mène droit dans les vitrines d'un salon automobile. A bord, mademoiselle X et son grand amour, M Renault, chanteur et guitariste d'un groupe de rock français, les Ehhh . Quelques années plus tard, mademoiselle X retourne dans sa ville natale. Elle doit prendre une décision au sujet de ses affaires : elle a hérité d'une petite usine de pâtes qu'elle a ruinée en voulant mettre en règle les ouvrières payées au noir depuis toujours. Le Roi des Marches, gros industriel atteint de folie des grandeurs, a une proposition à lui faire. Au cours de son séjour, mademoiselle X revisite son passé, les rêves et les illusions de son adolescence, le triste sort échu à ses amis, bourgeoisement ou misérablement rangés. Et c'est avec tendresse qu'elle évoque les collisions entre son cœur et celui de M Renault, alias M Ténèbres ou Sam Shepard. Ces pages pétillantes entraînent le lecteur dans une farandole de bonne humeur : au seuil de ses trente ans, Silvia Ballestra célèbre un adieu définitif et libérateur à l'adolescence.


Éditions du Seuil - 187 pages

Petit commentaire qui n'a rien à voir : ce billet est notre 400ème recension littéraire sur Biblioblog... ;)