Biblioblog

Dans un futur très proche, le gouvernement britannique a dû prendre des mesures drastiques contre le terrorisme. Et puisque c'est la lecture d'un roman qui a inspiré un groupe d'adolescents poseurs de bombe, tous les livres sont désormais considérés comme dangereux. D'abord censurés, puis interdits, ils sont confiés à des Récrivains qui en proposent de nouvelles version expurgées.

Pour le jeune Stefan il n'y a donc rien de plus humiliant que d'avoir un père libraire. Surtout si celui-ci est suspecté de frayer avec le groupe révolutionnaire Les Mots. Pourtant, en lisant la version originale de 1984, Stefan va voir toutes ses certitudes se briser… et plonger dans la clandestinité.

Un vieil homme, malade, est sur le point de mourir. Pour la deuxième fois. La première, c'était soixante ans plus tôt, à la sortie de la guerre, alors qu'il fuyait Temesvar, aujourd'hui Timisoara, en Roumanie. Il se souvient de ce moment, dans cet hôpital de Vienne. Se remémore Stéfan, l'ami d'enfance qu'il a perdu de vue à la même époque, et qu'il n'a jamais retrouvé. Revient sur sa vie, en Roumanie puis en Champagne, sur la guerre, sa rencontre avec Suzanne, hongroise ayant fui Budapest en 1956.

Qu'est-il arrivé à Santiago Boroni, historien spécialisé en histoire du judaïsme espagnol, qui participait à un congrès international à Tel-aviv sur les marranes espagnols ? Est-il victime du syndrome de Jérusalem, c'est à dire d'un délire mystique ? Est-il réellement devenu fou comme n'est pas loin de le penser son amie et collègue Dana venue le récupérer à un poste frontière entre Israël et la Cisjordanie ?

Pourquoi lire ? "Parce que" me direz-vous ? Si chaque lecteur a ses propres réponses à cette question, il en aura certainement de communes avec celles que présente Charles Dantzig dans son nouvel essai : Pourquoi lire ? Justement, Que l'on soit petit ou grand lecteur, qu'a-t-il donc à nous dire ?