Biblioblog

Voilà un billet tout spécialement pour Shakti qui le découvrira à son retour de vacances.
Balades Indiennes est un recueil de nouvelles qui propose un voyage dans l’univers des saris, kurta, choli et autres dupatta. A travers 4 courtes histoires, nous découvrons les mystères, le charme, mais aussi le poids des traditions, l'angoisse d'être une femme dans une société masculine, la question de l'indépendance et de la liberté de faire des choix.

Comment résumer ce “roman” ? Voici ce qu’en dit l’éditeur :
“Federal Way, banlieue ouvrière de Seattle. Venus de nulle part (…) des vies en proie aux pulsions les plus sombres luttent désespérément contre la détresse qui les afflige. Well est autant de variations subtiles sur les grands thèmes de la vie de tous les jours (…). Jamais l’humanité ne s’était incarnée dans un roman avec autant de bruit et de fureur.” On trouve à la fin de la présentation, la caution de Selby Jr. qui décrivait ce livre comme “une merveilleuse expérience humaine”.
Même le magazine TOPO en faisait l’éloge dans son numéro de septembre. Et bien moi, je l’ai détesté.

La Règle des Quatre nous propose de percer le mystère de l’Hypnerotomachia, ouvrage italien de la Renaissance. Pour ce faire, nous suivons les pérégrinations de quatre étudiants américains de Princetone, aussi liés par l’amitié que différents. Tout le récit navigue donc entre la vie de ces quatre garçons, au moment le plus critique bien évidemment, et la résolution des différentes énigmes qui jalonnent le livre du XV° siècle.

Très joli roman de Patrick Rambaud. Son héros et narrateur, parisien des années 2000, souffre de troubles étranges. Depuis quelques temps, son paysage quotidien se déchire comme du papier pour laisser entrevoir le Paris de 1953. Mais ces brèches dans le temps deviennent de plus en plus longues, et un jour, il passe de l'autre côté du miroir.

C’est l’histoire d’un jeune garçon qui a honte. Honte de son père, car celui-ci se grime en clown toutes les semaines pour faire rire la population. Et puis un jour, le jeune garçon comprend les motivations de son père et sa vie bascule.
En voyant le film de Jean Becker (avec Villeret, Dussolier et Lhermitte), je trouvais qu’on passait à côté de l’essentiel. Mais l’essentiel existe dans le récit de Michel Quint, épuré de tout sentimentalisme.