Biblioblog

Cela fait quelques jours que nous vous proposons des chroniques sur les ouvrages de Philippe Besson, un des auteurs marquants de la littérature française et surtout un de mes auteurs préférés.
Depuis que je participe à l'aventure du Biblioblog, j'avais envie de vous présenter ses histoires, ses personnages tous plus captivants, touchants les uns que les autres. Alors je me suis lancée dans la relecture d'une œuvre que je suis depuis le début et je l'espère pour longtemps encore.
Après toutes ces lectures, pourquoi ne pas terminer avec un feu d'artifice ? Voici donc l'interview de Philippe Besson, rencontré au dernier salon du livre et qui a spontanément accepté cette idée folle d'interview, lancée sans y croire. Qu'il en soit encore remercié !

Dédale

Arthur est de retour après des années d'exil en Afrique, là-bas en Abyssinie. Il revient à 35 ans, jeune vieillard, malade, amputé d'une jambe qui se gangrène. Il va vivre ses derniers jours auprès de sa sœur, Isabelle.

C'est Florence sous un soleil d'automne. Luca est retrouvé noyé sur les rives de l'Arno. Luca n'est plus mais il parle de sa nouvelle situation, de Anna, la jeune femme qui l'aime tel qu'il est (et était) et de Léo, ce beau jeune homme qu'un jour il a croisé dans une gare. Lentement, par petites touches, les portraits, les liens qui les relient tous les trois vont nous être révélés.

Autant vous prévenir de suite : si vous ouvrez Le maître des noms de Josef Ladik, vous aurez toutes les peines du monde à le refermer avant d'être arrivé au point final. Plus rien n'aura d'importance, vous trouverez toutes les astuces possibles pour poursuivre en catimini votre lecture au bureau... Bref, vous serez pris dans la toile du maître des noms, celui qui tire les ficelles de ce thriller captivant et bien sûr de ce jeune auteur - car en plus il s'agit là d'un premier roman !! Vous apprécierez l'exploit. Un bon conseil, ne prévoyez rien sauf peut être un bon fauteuil, les nutriments à portée de main, oubliez l'heure.... et préparez-vous à bien des surprises.

Les jeunes éditions [MiC_MaC] ont publié au mois de mai, le dernier roman de Gudule, auteure prolifique de littérature jeunesse (on lui doit notamment La bibliothécaire). Mais Gudule s'adresse cette fois-ci à un public plus large, puisque ce roman est paru en littérature générale.
L'héroïne, Nora, est follement amoureuse de son homme Charlie. Ils vivent reclus dans un petit village, sans téléphone ni télé, et s'auto-suffisent. Pour gagner les deux ou trois sous indispensables, Charlie monte quelques spectacles de clown pour les communes voisines. Comme l'annonce la quatrième de couverture cela pourrait être la happy-end d'un roman, ça n'en est pourtant que le début.

Voici bien longtemps, à l'époque des légendes, le monde était peuplé de différentes races. Les hommes, bien sûr. Mais également les Monstres venant des Terres Gastes, les Nains dans leurs montagnes et les Elfes au plus profond des forêts. Nous, les elfes, sommes les enfants de Dana. Et voici notre histoire...

La curiosité est un vilain défaut.
Les conséquences peuvent être graves
s'il on cède à la tentation.

Edit à 19h08 : Il s'agissait de Le maître des noms de Josef Ladik

Un homme vient d’être enterré. Autour de lui sa famille proche : son frère, venu de San Francisco, sa fille Nancy et sa seconde épouse, ses deux fils,… Alors que certains rendent hommage à ce membre de la famille, d’autres ne disent rien. Car la vie de cet homme est marquée par des événements qui l’ont profondément marqué : trois mariages, dont un gâché, trois enfants, dont deux qui le détestent, et un frère vu comme un modèle inatteignable.

1909. Alors que Freud est en visite en Amérique pour donner une série de conférences sur ses dernières théories, un tueur en série sévit dans les rues de New York. Une de ses victimes, une jeune fille de très bonne famille nommée Nora Adon, survit miraculeusement à la torture que lui fait subir le tueur. Le seul hic, c’est qu’elle a complètement perdu la mémoire et est incapable de se souvenir de son agresseur, ni même de ce qui s’est passé. Dans l’espoir de guérir leur fille de son amnésie et de faire arrêter le tueur, ses parents demandent au Dr Stratham Younger, un jeune psychanalyste new-yorkais, fervent admirateur de Shakespeare et disciple de Freud, de l’analyser afin de l’aider à recouvrer la mémoire.

Dans cette suite du roman Les yeux jaunes de crocodiles, la vie de famille des sœurs Iris et Joséphine se poursuit avec ses personnages hauts en couleurs. Cette fois l’énigme centrale tourne autour d’un mystérieux tueur en série qui sévit autour de la vie de Joséphine…

Malgré quelques consolations,
Des peurs, des craintes, des angoisses
Mais peu de regrets
Avant de tout quitter

Edit à 18h52 : il s'agissait d' Un homme de Philip Roth

Qui est-elle ? Pourquoi une telle douleur dans ses mots? Quel douloureux passé a-t-elle laissé à Pragues ?
La narratrice, Irina, a aujourd'hui 48 ans; elle vit seule à Montréal, mais le souvenir de  Zofia Lass la hante. Pour se débarrasser définitivement de ses fantômes, elle décide de se lancer dans une confession ultime.

Fin des années 60 dans la ville d'Oslo. Askel ne se fait guère plus d'illusions sur les rapports qu'entretiennent son père et sa mère : la soif démesurée de réussite de l'un fait écho à l'alcolisme de l'autre. Il sait bien ce matin-là, en allant pique-niquer à l'aulnaie que sa famille est sur un fil tendu, sans cesse en équilibre, mais il ne s'attendait pas à ce que le fil rompe si brutalement.
Une seule chose le maintient encore debout : l'amour pour la musique classique que sa mère lui a transmis. Alors, il décide de se préparer au concours du Jeune Maestro de Piano. Cette année-là, ils seront 5 finalistes : Askel, Ferdinand, Margrethe Irene, Rebecca et Anja.

Décidément, ceux qui ont conçu la sélection du prix Le Livre de Poche aiment bien les autobiographies d'acteurs... Après François Berléand le mois dernier, c'est au tour de Sylvie Testud de nous raconter ses péripéties enfantines.
J'avais déjà eu l'occasion de lire Le Ciel t'aidera, son premier roman, et n'en avais pas gardé un souvenir impérissable; c'est donc avec un peu d'appréhension que j'abordais ce nouveau récit.