Biblioblog

Et voilà, il fallait bien que cela arrive : l'été est fini, demain c'est la rentrée des enseignants, mardi celle des élèves. Comme nous l'avions fait à la fin du mois de juillet, nous vous proposons aujourd'hui un récapitulatif des billets publiés au cours du mois d'août. Une sorte de session de rattrappage en somme pour que vous puissiez entamer la rentrée littéraire en toute sérénité. Et comme nous vous l'avions annoncé, c'est un récapitulatif conséquent puisque pendant que vous vous prélassiez sur les plages, les rédacteurs vous ont proposé pas moins de 30 nouvelles recensions et 4 relectures. Nous vous rappelons également que tous les billets précédents (soit plus de 700 romans) sont également disponibles dans la colonne de gauche, soit par noms d'auteurs, soit par catégories.

Qui est Richard Taylor ? C'est à cette question que s'attelle Arnaud Cathrine dans ce roman. L'auteur délaisse les huis clos familiaux, la vie perturbée d'adolescents auxquels il m'avait habitué avec ces précédents romans ( Sweet home, Les vies de Luka ).

Rentrée littéraire 2008

Le Vieux vient de mourir. C'était le Parrain de la cité et les prétendants au trône sont nombreux, trop nombreux... Drancy, cette année, ne connaîtra pas la trêve de Noël.

24 décembre : El Hadj, le narrateur, vient d'exécuter sommairement son meilleur ami et sait maintenant que le chemin qu'il a choisi est à sens unique.
STOP. REWIND.
19 décembre, là où tout commence. Cinq jours pour comprendre comment l'irréparable est survenu.

Si le tome I et le tome II étaient séparés d'un an, le tome III commence quelques minutes après la fin du tome II. C'est vraiment la suite du tome II où l'enquête policière s'engage en parallèle sur le plan judiciaire. Je peux difficilement en dire plus sur la proposition de base de ce tome puisque le faire, ce serait brûlé la finale du tome II, ce que vous ne souhaitez pas, évidemment. (Ne lisez pas le 4e de couverture!)

Mikael Blomkvist, surnommé Super Blomkvist, est un journaliste réputé dans le domaine de l'investigation économique jusqu'au jour où une erreur de jugement l'oblige à baisser les bras devant un magnat de la finance et à accepter son verdict de culpabilité pour diffamation. Il accepte un peu à contre coeur d'aller faire une enquête étonnante pour le patriarche de la grande famille industrielle Vanger dans un bled perdu un peu au nord de Stockholm. Blomkvist pense qu'il s'agit d'une quête vaine excessivement bien payée pour quelqu'un dont la carrière est peut-être foutue... mais il n'a aucune idée du bourbier dans lequel il va mettre le pied.

Rentrée littéraire 2008

On ne dira jamais assez qu'il faut tourner 7 fois son clavier dans sa bouche avant d'envoyer un mail...
La pauvre Clara, conseillère commerciale à l'ambassade française de Concepción (petite ville des Caraïbes), aurait dû s'en souvenir avant d'envoyer sa dernière missive : un portrait au vitriol de Monsieur l'Ambassadeur Hubert d'Olmetto des Imbroglios. Son erreur ? Avoir cliqué sur "répondre à tous" quand parmi les destinataires il y avait Monsieur L'Ambassadeur himself.

Misery, avec Le Parfum de Süskind, fait partie des romans qui ont irrémédiablement marqué mon adolescence. C'était le premier livre de Stephen King que je lisais, et en dehors de Marche ou crève, bien peu de ses histoires ont réussi ensuite à me procurer les même frissons de terreur et d'angoisse.
Cet été, en fouillant dans les cartons de livres de la maison paternelle, je suis tombée sur l'exemplaire qui me fit faire tant de cauchemars. Ni une, ni deux, je replongeai dans ce récit terrifiant.

L'été dernier j'avais découvert avec plaisir cet auteur italien avec son premier polar Je tue. Douze mois plus tard, la langueur de l'été étant propice à ce genre de lecture, je me suis attaquée à son deuxième et pour le moment dernier roman traduit en français, Droits dans les yeux. Cette fois encore, Giorgio Faletti a su me convaincre par son écriture et son art de mener une intrigue.

Charles Acland, soldat britannique de 26 ans, vient d'être rapatrié d'Irak. Son Scimitar a explosé sur une bombe terroriste. Seul survivant de son équipe, il a perdu un œil et est à moité défiguré.
Dans l'hôpital où il est soigné, le Docteur Willis, psychiatre du civil, tente de l'aider à retrouver la mémoire. Mais le comportement du jeune Charles inquiète le médecin.

Veuillez noter que La Recrue du Mois a déménagé et offre un nouveau site plus complet et plus facile d'utilisation. Venez nous visiter.

11 septembre 2001: l'histoire n'est plus à raconter. Les tours, l'effondrement, l'agression. Pour la narratrice de ce roman et son double intérieur, l'intriguante Anaïs, l'événement provoque le réveil d'une autre agression plus intime. Dix ans plus tôt, c'était l'hiver, - 30 degrés. Et après ça, après avoir fait voler sa vie et son intimité en éclat - et en anglais -, après avoir oublié de la tuer, le bourreau lui donnera un ordre dans sa langue, en français: «Compte jusqu'à cent!»

Il est des ouvrages, des auteurs qui vous révèlent la Littérature, celle avec un grand L. Cette littérature qui restera, celle qui vous habite un long moment. Après de telles lectures, il est difficile de revenir à d'autres. On en vient à être désolé de ne pouvoir apprécier à leur juste mesure les ouvrages que l'on ouvre par la suite. Mais c'est ainsi. On sait que l'on pourra y revenir plus tard. Mais pour le moment, c'est impossible.
Cette nouvelle rencontre avec Henry Bauchau m'a définitivement marquée. Il s'agit bien pour moi d'un grand écrivain, même si je l'avais déjà pressenti mes lectures de son Œdipe sur la route et de son Antigone.

Pour avoir succombée à la poésie de Henry Bauchau, romancier et poète belge vivant en France depuis de nombreuses années, et à sa vision toute personnelle de la tragédie de Sophocle, avec la lecture de son Antigone, il me fallait reprendre le mythe depuis le début. Et c'est donc avec curiosité et beaucoup d'envie que j'ai ouvert son Œdipe sur la route.

Paru à peine deux ans après le début de la première guerre du Golfe, cette fiction se propose de dévoiler les causes réelles de ce conflit on ne peut plus médiatique.
Dès l'incipit, Larry Beinhart sème le trouble dans l'esprit du lecteur en indiquant que « de nombreux personnages publics apparaissent dans le texte. Leurs dires et leurs actes ici rapportés sont des produits de l'imagination de l'auteur, lorsqu'ils ne sont pas de notoriété publique. » Et il est en effet parfois difficile de démêler le vrai du faux. Mais le scénario de Reality Show est tellement ahurissant et inacceptable moralement, que l'on ne peut que souhaiter que tout cela soit le fruit de l'imagination prolifique de l'auteur.

Brooklyn Follies est sûrement l'un des premiers romans que j'ai eu envie de découvrir grâce aux blogs. Nous étions en septembre 2005 et Flo ne tarrissait pas d'éloges sur ce dernier opus de Paul Auster. Et puis, les mois ont passé, les années aussi, et c'est finalement avec La musique du hasard que j'entamais ma découverte de cet auteur.
Or, la sélection du Livre de Poche nous a proposé pour mon plus grand plaisir, ce roman qui avait gardé une place de choix dans ma LAL.

Ce roman faisait partie de la sélection du mois de juillet du Prix des lecteurs du Livre de Poche, et vu les titres qui nous avaient déjà été proposés, c'est avec une certaine appréhension que j'entamais cette lecture. En effet, la quatrième de couverture laissait supposer une histoire d'amour bleuette, ce qui est loin d'être ma tasse de thé. Finalement, ce fut une excellente surprise et cela confirme mon penchant naturel pour la littérature italienne.