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Rentrée littéraire 2009 ou 1995 ? On est en droit de se poser la question puisque ce Retour de l'auteur est en fait la réédition de L'Auteur (ouvrage qui était lui-même la compilation de trois textes L'auteur, Le prix de Flore et Le succès) enrichi aujourd'hui d'une quatrième nouvelle, Le Retour de l'auteur. Vous suivez ? Une fois que l'on a compris le principe, c'est en fait assez simple. Alors de quoi nous parle (ou nous parlait) Vincent Ravalec dans ces textes ? Et bien, du petit monde de la littérature et chacun en prend pour son grade....

On entre chez lui par des portes dérobées
Pour découvrir des facettes de son intimité.
Mais comment distinguer la fiction de la réalité ?

Edit à 18h40 : il s'agissait du Perroquet de Flaubert de Julian Barnes

Un journaliste d'investigation est le dernier à apprendre que cinq hommes ont essayé de l'assassiner. Quand il les voit au tribunal, perplexe, il déclare ne les avoir jamais vus. Passif, il écoute les informations contradictoires qu'il reçoit à propos de son assassinat. Escorté en permanence par ceux qu'il appelle ses ombres, sa vie morose est rythmée par ses visites à sa maîtresse Sara. Elle est sûre que ses assassins sont innocents. Il s'en fiche : ce qui l'intéresse, c'est de la plaquer au mur.

Ce matin-là, alors qu'il constate désespéré le carnage que son chien - Mister T - a fait subir à son appartement, le lieutenant Sterne est appelé en urgence : un crime sordide a été commis à Ampuis, petit village au cœur du vignoble de la Côte-Rotie. Après avoir embarqué son molosse dans la vieille R21 de service, Sterne se rend sur place, sans cacher son manque d'enthousiasme.

Quand on est enfant, on aime se raconter des tas d'histoires; surtout si dans le voisinage il y a un milliardaire que personne n'a jamais pu approcher. Le narrateur et son copain Alexis n'aime rien tant qu'aller fureter non loin de la propriété du Duke. Ils s'imaginent faisant le tour du monde à ses côtés, embringués dans des histoires plus rocambolesques les unes que les autres. C'est ainsi qu'un après-midi, ils surprennent l'étrange installation de quatre cubes de verres de 7 mètres de hauts. Le narrateur est persuadé que ces cubes cachent un étrange mystère.

En 1807, Napoléon entreprend la conquête de la péninsule ibérique. Eduardo Rymar, jeune et brillant capitaine de l’armée portugaise, attend l’ordre de rejoindre le front, et de servir une nouvelle fois sa patrie. Mais le roi du Portugal et sa cour choisissent l’exil dans la lointaine colonie du Brésil. Et Rymar se voit confier la mission d’accompagner les clavecins que la noblesse portugaise emporte avec elle, lui qui « s’y entend à pianoter comme à traire les chèvres » [p.36] et considère la musique comme un passe-temps pour dames.

Le problème quand on a dévoré le premier roman d'un auteur qui a eu autant de succès que L'ombre du vent est que l'on attend beaucoup du roman suivant. Cela n'a pas manqué avec Le jeu de l'ange, le second roman de Carlos Ruiz Zafon. J'avais donc de grandes espérances.

Pour son premier roman Anne Icart nous parle du héros de son enfance : son frère Philippe. Comme toutes les petites filles, elle vouait une admiration sans borne pour ce grand frère de cinq ans son aîné, mais à 7 ans,  Anne comprend que son frère est différent des autres, qu'il ne sera jamais normal et qu'elle devra toujours le protéger.

Pour leur détente pendant les vacances ou tout au long de l'année, certains choisiront la plage, des activités sportives ou même le farniente total. D'autres iront se promener pour un petit tour, juste pour prendre l'air ou se lanceront sur des chemins balisés d'une randonnée. Marcher ne nécessite aucun apprentissage, ni matériel spécial. Il y faut juste avoir deux pieds, trouver l'espace et le temps pour les mettre en action. Mais la marche peut aussi être un acte philosophique. C'est ce que se propose de nous démontrer Frédéric Gros avec mon ouvrage (Oh le joli lapsus !! ) - son ouvrage, donc : Marcher, une philosophie.

Caraïbes, XVIIe siècle.
Le Déchronologue vogue en maître sur la mer. Il est certainement le plus puissant bâtiment jamais conçu. Il faut bien ça pour s'opposer aux perturbations temporelles catastrophiques qui embrasent les îles et menacent l'équilibre du monde.

Daniel Kean, modeste employé du Grand Train à destination de Hambourg, ne s'attendait pas ce matin-là à être un des acteurs principaux d'un attentat à la bombe. Alors qu'il se rend dans sa section, il est interpellé par un étrange jeune homme entièrement recouvert d'explosifs. Ce dernier déclare être le détenteur d'un secret qui pourrait changer le cours de l'humanité et a choisi Daniel comme messager. À peine Daniel a-t-il le temps de désamorcer la bombe, qu'il est le jouet de deux bandes qui s'affrontent pour atteindre les premiers La clé de l'abîme, celle à même de détruire Dieu.

Qui n'a pas encore entendu parler de ce roman ? Dès le début de l'été, certains sites et critiques nous l'annonçaient comme la grande révélation de cette rentrée littéraire : un premier roman époustouflant de maîtrise, un univers riche et loin des histoires germano-pratines auxquelles nos écrivains français nous ont habitué... Un peu plus et l'on criait au chef d'œuvre. Cette semaine, Les veilleurs a même obtenu le Prix Laurent Bonelli et Virgin Mégastore. Ayant décidé de me concentrer sur les premiers romans, je ne pouvais passer à côté.

À tout juste 19 ans, Julia, institutrice d'un hameau perdu dans la montagne, est déjà prisonnière de son corps et de son histoire. Parce qu'elle a aimé à la folie un homme qui l'a quittée, elle passe ses nuits à noyer sa peine et sa colère dans l'alcool. Son seul compagnon désormais est un piano sur lequel elle joue sans relâche le premier mouvement de la sonate n°14 de Beethoven. Quand le récit commence, un groupe d'hommes vient frapper à sa porte : ils viennent d'attrapper "Papa" blessé et affamé. Ils l'ont enfermé dans la classe de l'institutrice. Elle doit venir. Tout de suite.

Juin 2000 sur les plages normandes. La narratrice, jeune documentariste de 25 ans, va à la rencontre des anciens combattants pour comprendre ce qui motive leur présence à la commémoration du débarquement. Parmi les anciens soldats, elle fait la connaissance de Jo Blackwell, octogénaire britannique installé depuis quelques années à Auckland en Nouvelle Zélande. Jo a des faux airs de Clint-Estwood; Jo est irascible et insupportable; mais parce qu'elle n'ose le blesser, elle lui promet de venir le retrouver dans son pays pour finir l'interview. Après trois ans de correspondance trouble et ambiguë, la narratrice finit par tenir sa promesse et part à l'autre bout du monde.