Biblioblog

Gabriel, quarantenaire héritier d’une dynastie d’amants volages aux amours passionnées, a décidé de contrer les habitudes familiales et a fait le choix de la raison et de la fidélité conjugale. Afin de tenir ses résolutions, il s’est bâti une vie loin des tentations, concentré sur la seule passion : les jardins.
Jusqu’à ce qu’il rencontre Elisabeth.

Indigo (Inde I Go), le dernier roman de Catherine Cusset nous entraîne dans le Kerala (à la pointe sud de l’Inde). Géraldine Legac, jeune mère de famille y vit avec Imtiaz son époux kéralais. Directrice de l’Alliance française de Trivandrum elle organise une semaine de rencontres franco-indiennes dont elle attend beaucoup. Pour cette occasion sont attendues trois personnalités intellectuelles françaises, Charlotte Greene, cinéaste, vivant à New-York avec son époux et ses deux petites filles, Raphaël Eleuthère, écrivain et Roland Weinberg, philosophe et essayiste très médiatisé.

Lire le prolongement d'un roman quand on n'a pas lu le dit roman a-t-il un sens ?  Les lettres de Pelafina sont en effet en grande partie celles contenues dans La Maison des Feuilles, roman dantesque de Mark Z. Danielewski. Mais il se trouve qu'au début de ma lecture, j'ignorai tout de La Maison des feuilles (est-ce possible ?). C'est donc sans a priori que je suis entrée dans cette étrange correspondance.

Dans la préface, Lucie Aubrac, grande Dame de la résistance s'il en est, écrit : Je n'avais pas imaginé qu'un homme puisse faire sentir simplement avec des mots toute la splendeur d'une vie heureuse et la stupidité d'un massacre brutal et gratuit.

Edit à 18h41 : il s'agissait de Longtemps d'Erik Orsenna

La Déesse des petites victoires est le premier roman de Yannick Grannec. Il raconte la vie du mathématicien Kurt Gödel du point de vue de son épouse Adèle qui, dans sa maison de retraite, reçoit la visite d'Anna, une documentaliste chargée par l'Institute for Advanced Study de Princeton d'obtenir de la veuve qu'elle leur transmette les archives et brouillons que Gödel a accumulé au cours de sa vie.

Edit à 18h31 : il s'agissait du Café de l'Excelsior de Philippe Claudel

Jane Eyre a été et reste un de mes livres préférés : je l'ai souvent relu, vu les adaptations qui en ont été faites. C'est dire que quand j'ai vu dans ma Médiathèque préférée ce titre accrocheur, Quand j'étais Jane Eyre, je me suis précipitée. L'auteure, Sheila Koehler dont j'ignorais tout, n'a pas craint de s'attaquer à ce monument de la littérature qu'est Jane Eyre. Elle s'est glissée dans la peau de Charlotte Brontë veillant son père récemment opéré de la vue à Manchester, épisode sur lequel, au dire de ses biographes, on ne sait pratiquement rien. Sheila Kohler s'est donc engouffrée dans ce vide : pendant que son père repose, Charlotte songe à son nouveau roman dont elle a entrepris l'écriture, Jane Eyre. Elle place tous ses espoirs dans ce nouveau livre, car le précédent, Le Professeur, a été refusé  plusieurs fois, ainsi que les romans de ses sœurs, Anne Grey (Anne) et Les Hauts de Hurlevent (Emily).       

Alors que la ville blanche se réveille lentement derrière lui, l'Enfant, face à la mer, scrute l'horizon. Il ne sait pas que la multitude de bateaux étincelants qu'il observe vont irrémédiablement changer l'histoire de son pays. Nous sommes le 14 juin 1830 et les Français s'apprêtent à débarquer en Algérie.

Edit à 18h47 : il s'agissait de La peste et le choléra de Patrick Deville