Biblioblog

Bogota, 1996. Antonio Yammara, le narrateur, un jeune professeur de droit colombien fraîchement nommé, se lie d’amitié avec le mystérieux Ricardo Laverde de vingt ans son aîné lors de soirées passées à jouer au billard dans un quartier de la capitale.

Ce garçon a dix ans. L’âge où tout est possible, où le corps n’est pas encore attiré par le désir. Il passe ses vacances sur une île au bord de la mer avec sa mère. Lui qui est de la ville il apprend la pêche avec les pêcheurs de l’île qui l’initient à la mer.
Mais il a surtout les livres : j’avais la petite chambre où je dormais sous les châteaux et de livres de mon père. Ils s’élevaient du sol au plafond, c’étaient les tours, les cavaliers et les pions d’un échiquier placé à la verticale. La nuit, des poussières de papier entraient dans mes rêves.

Vu par un tiers, la passion amoureuse est souvent incomprise. Considérée comme anormale, irrationnelle, elle est souvent l'objet de jugements et de condamnations. Et ce d'autant plus quand elle concerne deux individus qui n'auraient pas dû vivre une telle passion, comme ce fut le cas pour Maryse Vaillant et un des jeunes dont elle avait la responsabilité, Nathanaël. Elle la raconte dans cet ouvrage troublant, à la fois récit et essai sur ce qui lui a permis de surmonter cette épreuve parfois difficile.

Alors que dans ses premiers romans le narrateur était une femme, c'est ici à un jeune marginal, Joséphin le fou, qu'Ananda Devi donne la parole.

C’est une histoire douce et nostalgique.
Simon est un jeune homme attachant, plutôt classique, étudiant en médecine.
Elevé par un père veuf très soucieux de la réussite de son fils, il a été préservé de tout souci jusque là. La belle Clarice, étudiante elle aussi, est entrée dans sa vie. Mais pas de la manière qu’on imagine.