Quatre saisons en quatre pages. Nous sommes en décembre 1943, dans les montagnes italiennes, et le narrateur se souvient.
Malgré l’horreur des camps, la nature est très présente.
Un tiède soleil montait dans le ciel verdâtre pour me réchauffer, et des cheminées du lointain village s’élevait une fumée odorante et légère. Une cigogne arriva sur l’étang à peine dégelé et à ce moment-là je m’aperçus que les bouleaux du bois, là, sous mes yeux, ouvraient, sans ordre de personne, leurs branches printanières en un vert tendre.