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Jusqu’à ce qu’elle tombe par hasard sur La Lettre, Marcela, jeune éditrice de 33 ans, se considérait comme une femme ayant réussi dans la vie. Le succès étant une notion relative et éminemment subjective, pour Marcela il était constitué d’un amant, d’un logis personnel et d’une raison d’être : l’Etude des Femmes Illustres. Ses certitudes vacillent alors.

De la littérature islandaise je ne connais pas grand-chose, à part les excellents polars d'Arnaldur Indridason et le délicieux Rosa Candida d'Audur Ava Olafsdottir. C'est donc avec curiosité que je me suis lancée dans la lecture de La Lettre à Helga de Bergsveinn Birgisson, stimulée, il faut l'avouer par les belles vagues bleues de la couverture des éditions Zulma. Ah les couvertures de Zulma ! A elles seules, elles sont déjà une invitation au voyage !

Et si… Jules Verne et H.G. Welles avaient décrit une réalité "possible" ?

Amandine Dhée donne vie à une jeune femme, de ses peurs d'enfance à ses angoisses d'adulte. A travers de courts épisodes de sa vie, elle montre l'évolution du personnage, tout en y ajoutant son humour habituel.

Voici un roman qui a tout pour être intrigant et enthousiasmant : le dernier amour de Kafka, ses derniers jours aux côtés de celle qu'il aime, avec ce qu'il faut de relations familiales complexes et de conditions de vie difficiles dans les débuts de la République de Weimar. Pourtant, je n'ai ressenti qu'un grand ennui au cours de cette lecture.

Une nuit de tempête, un frêle esquif est malmené par les flots. Un homme, une femme, leur fils. Au désespoir, ils allument chacun une chandelle et leur vie se retrouve liée à cette lueur. Lorsque meurt la flamme, le père disparaît, puis la mère. Reste l'enfant, Joshua, seul dans la tourmente.