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Dans cette série de dix nouvelles traduites pour la première fois en français, l'écrivain et blogueur cubain dissident Àngel Santiesteban (actuellement emprisonné pour cinq ans) rend compte de la réalité de la vie à Cuba pendant « la période spéciale » des années 90, qui par suite de la chute de l'empire soviétique, a été celle de l'effondrement de l'économie cubaine et d'une misère sans précédent.

C'est un peu une histoire d'envoûtement. Lou, le narrateur, étudiant de 24 ans, vient de découvrir et de dévorer d'une traite les onze volumes qui composent l’œuvre de Caroline S. Spacek, célèbre écrivaine de 39 ans, à la réputation sulfureuse. Voulant à tout prix découvrir quelle est la personne capable de produire des œuvres qui résonnent en lui avec une telle force, il lui écrit via son éditeur pour lui demander une interview, à elle qui n'en n'a plus donné depuis quatre ans, depuis qu'elle s'est retirée dans la plus complète solitude dans un coin de campagne du Devon, Angleterre.

Hisao est en route pour retrouver sa fiancée et l’épouser. Il est à bord du train qui le conduira à Aomori, d’où il prendra le bateau pour Hokkaido. Dans sa valise, un précieux cadeau pour sa future épouse : un œuf de jade. Mais voilà que Hisao est descendu du train, taraudé par la soif. Il oublie tout pour étancher une soif qui n’en finit pas et le train redémarre sans lui, emportant sa valise et le précieux cadeau.

Ils sont nombreux, les personnages, célèbres ou moins célèbres, qui composent les nouvelles de ce recueil. Il y a là Egon Schiele et sa sœur Gertrude, en séjour à Trieste sur les traces de leurs parents, Jules Renard et sa passion pour les arbres, la jeune pianiste qui créa pour la première fois le Concerto n°9 de Mozart, Henri Beyle (alias Stendhal) qui est sur le point de publier Le Rouge et le Noir et Mérope, la mère adoptive d’Oedipe. Il y a encore Nora Barnacle, la compagne de Joyce, de nouveau à Trieste ou enfin Rossinante, le cheval immortel de Don Diego de la Mancha.

La pièce la plus célèbre de Wedekind, auteur allemand de la charnière des XIXe et XXe siècle, a longtemps fait scandale. En effet, L'éveil du printemps traite de façon brutale et directe de la fin de l'enfance et du passage à l'âge adulte par son versant le plus subversif : la sexualité.