Biblioblog

C’est le retour de notre McEwan favori. Et cette fois-ci encore c’est du grand art.
Il s’agit de l’histoire de Serena Forme (prononcez Frume comme dans Plume), une jeune anglaise intelligente et plutôt pas mal de sa personne, comme elle le dit au début de ce récit : Maintenant que le miroir est moins flatteur, je peux le dire une fois pour toutes : j’étais vraiment très jolie.
Éduquée à l’ancienne par un père pasteur, sa mère tient absolument à ce qu’elle fasse des études à l’Université. Mais pas n’importe laquelle : Cambridge. Et tant qu’à faire, en mathématiques plutôt qu’en anglais.

Cuba, années 50 : c'était le temps où, pendant que les frères Castro organisaient la rébellion et la chute du régime de Batista depuis la sierra d'Oriente, contrôlant peu à peu tout le territoire avec le soutien d'une grande partie de la population, Hemingway s'enivrait tous les soirs dans son bar préféré de La Havane, le « Floridita » et les Américains étaient les maîtres de l'île, exploitant ses richesses sans vergogne.

Après Jean-Claude Carrière et son histoire de l'argent, présentée la semaine dernière par Alice-Ange, voici une autre approche de la richesse : celle des sociologues Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, dont les thèses sont présentées de façon décalée et très accessible dans cette bande-dessinée signée Marion Montaigne.

Voilà un curieux petit livre, très malicieux, tout en étant très documenté. Jean-Claude Carrière nous parle de quelque chose que nous côtoyons tous les jours, qu’on utilise quotidiennement, qu’on appréhende d’un point de vue mathématique, mais très rarement de façon philosophique : l’auteur nous raconte une histoire de l’argent.

L'écrivaine argentine Tununa Mercado a passé 16 ans de sa vie en exil, d'abord en France de 1966 à 1970 après le coup d'état militaire de 1966, puis, après celui de 1974, elle a vécu au Mexique de 1974 à 1986.