Biblioblog

Qui a-t-il de plus terrible que de voir sa fille mourir quelques temps après l’avoir conduit à l’Église pour son mariage ? Quel sens peut avoir la perte de son enfant ?
Et si cet enfant est une fille adoptive, n’est-ce pas pire encore ?

J'avais beaucoup aimé L'hormme à l'autographe de la jeune romancière anglo-jamaïcaine Zadie Smith et c'est avec intérêt que je me suis plongée dans son recueil d'essais Changer d'avis.

Je poursuis ma découverte des œuvres de W Faulkner, écrivain sudiste par excellence. Dans ce second roman paru en France en 1934 (mais écrit avant Sanctuaire), l'auteur nous entraîne dans d'une vaste campagne agricole où l'on cultive le coton et le maïs. Personne ne roule sur l'or. La vie n'est que labeur, sueur et pauvreté. La mort n'est guère plus belle et facile.

Jane Eyre a été et reste un de mes livres préférés : je l'ai souvent relu, vu les adaptations qui en ont été faites. C'est dire que quand j'ai vu dans ma Médiathèque préférée ce titre accrocheur, Quand j'étais Jane Eyre, je me suis précipitée. L'auteure, Sheila Koehler dont j'ignorais tout, n'a pas craint de s'attaquer à ce monument de la littérature qu'est Jane Eyre. Elle s'est glissée dans la peau de Charlotte Brontë veillant son père récemment opéré de la vue à Manchester, épisode sur lequel, au dire de ses biographes, on ne sait pratiquement rien. Sheila Kohler s'est donc engouffrée dans ce vide : pendant que son père repose, Charlotte songe à son nouveau roman dont elle a entrepris l'écriture, Jane Eyre. Elle place tous ses espoirs dans ce nouveau livre, car le précédent, Le Professeur, a été refusé  plusieurs fois, ainsi que les romans de ses sœurs, Anne Grey (Anne) et Les Hauts de Hurlevent (Emily).