Estella et sa maman passent leurs vacances près de la mer en compagnie d’un sagre-lucifer et d’une urne funéraire contenant les cendres de John, époux et père défunt.
Station balnéaire où le suicide est partout, où Violette rode, où les cendres finiront sur la moquette, où le sagre-lucifer sera mangé.
Le livre est présenté comme un recueil de nouvelles, pourtant l’on y raconte toujours la même histoire. Chaque nouvelle porte le nom d’un personnage qui raconte les événements à sa façon.
Au final c’est un roman. Et un premier roman particulièrement réussi.
Le style est au départ déstabilisant et le sujet du livre incertain. Une jeune femme, Violette, centre d’attention de tout un groupe, est un personnage hors du commun dans ses choix de vie : ses mariages, ses envies ( des jeux imaginaires) ses plaisirs (la visite des muséum d’histoire naturelle)…
Je ne sais toujours pas ce qui m'a plu ! Le côté déroutant, la narration, le style, l’histoire, l’empathie…. j’ai passé un agréable moment de lecture.
Auteur à suivre.
Par Hélène
Extrait de la nouvelle : Violette
Nous avons continué la visite ensemble, en nous embrassant nous guettions notre reflet sur les vitrines. Crânes lubriques posés en ombres et transparences sur les squelettes des grands singes figés dans un envol étrange, humérus très longs déployés dans les airs -un grand moment de mise en scène. Ravis, nous sommes allés projeter nos contours sur les pièces responsables fonctions de l’organisme, intestins de cheval, primates écorchés.
Éditions de l’Olivier - 220 pages
Commentaires
jeudi 9 février 2006 à 13h28
tu pourrais peut etre faire des critiques plus longues non?
jeudi 9 février 2006 à 17h50
Bonjour Elisabeth,

je ne voudrais pas répondre à la place d'Hélène, puisqu'elle est l'auteure de cette critique, mais en tant qu'hôte de ces lieux, je ne peux m'empêcher de réagir : La longueur n'a jamais été gage de qualité. Tu trouveras sur ce blog des critiques assez longues (c'est le cas de la dernière critique que j'ai moi-même écrite sur la dame numéro 13) et d'autres plus courtes car quelques mots suffisent à expliquer ce que l'in a aimé ou pas dans le livre.
Je trouve ton commentaire pour le moins expéditif.
Hélène > Rassure-toi, je l'ai bien aimée ta critique, et je pense d'ailleurs que je vais l'acheter sous peu, n'en déplaise aux mécontents.
vendredi 10 février 2006 à 13h11
Bravo Élisabeth ! Ton commentaire est particulièrement construit, développé et argumenté. MDR!
À moins de raconter le livre dans le détail, et ce n'est pas l'objectif d'une critique, je ne vois pas en quoi ce billet est insuffisant. Au contraire, il décrit bien la structure et m'a vraiment donné l'envie de le lire.Merci à Hélène.
samedi 11 février 2006 à 11h59
merci mesdames pour vos commentaires constructifs (et les autres...)
je voulais simplement parler d'un livre qui n'a pas de presse et qui s'est retrouvé dans mes rayonnages (pas par erreur je vous rassure), par l'envie de découvrir une nouvelle auteure (pas de polémique sur le theme employé, beigbeder s'en charge!) et de partager ma lecture.
à suivre: En attendant le roi du monde de Olivier Maulin (un autre premier roman).
dimanche 12 février 2006 à 23h23
Ah, tiens, rigolo, je suis tombé sur ce bouquin lors de mes courses de Noël, et au jugé, dans le rayon, il m'a suffisamment plu pour que je l'offre à ma tante... Il faudra que je lui demande ce qu'elle en a pensé ! (Et il faudra un jour aussi que j'écrive une bafouille sur mes habitudes d'achat-coup-de-cœur pour les cadeaux de Noël
).
(Au fait, Laurence, mon blog a changé d'adresse, peux-tu mettre à jour le lien dans la barre latérale ? Merci !)
samedi 25 février 2006 à 18h26
merci pour cette critique, expéditive, suggestive, subjective, qui est pour l'instant l'une des seules pages internet consacrée à ce livre de ma vieille amie Jakuta. Je suis trop fière d'elle et j'attends lasemaine prochaine, etun vol paris-los angeles pour me plonger dans une lecture puisune relecture, et une rerelecture de son bouquin.(onze heures de vol, c'est long!)
lundi 15 mai 2006 à 09h41
google pr main