Estella et sa maman passent leurs vacances près de la mer en compagnie d’un sagre-lucifer et d’une urne funéraire contenant les cendres de John, époux et père défunt.
Station balnéaire où le suicide est partout, où Violette rode, où les cendres finiront sur la moquette, où le sagre-lucifer sera mangé.

Le livre est présenté comme un recueil de nouvelles, pourtant l’on y raconte toujours la même histoire. Chaque nouvelle porte le nom d’un personnage qui raconte les événements à sa façon.
Au final c’est un roman. Et un premier roman particulièrement réussi.
Le style est au départ déstabilisant et le sujet du livre incertain. Une jeune femme, Violette, centre d’attention de tout un groupe, est un personnage hors du commun dans ses choix de vie : ses mariages, ses envies ( des jeux imaginaires) ses plaisirs (la visite des muséum d’histoire naturelle)…
Je ne sais toujours pas ce qui m'a plu ! Le côté déroutant, la narration, le style, l’histoire, l’empathie…. j’ai passé un agréable moment de lecture.
Auteur à suivre.

Par Hélène

Extrait de la nouvelle : Violette

Nous avons continué la visite ensemble, en nous embrassant nous guettions notre reflet sur les vitrines. Crânes lubriques posés en ombres et transparences sur les squelettes des grands singes figés dans un envol étrange, humérus très longs déployés dans les airs -un grand moment de mise en scène. Ravis, nous sommes allés projeter nos contours sur les pièces responsables fonctions de l’organisme, intestins de cheval, primates écorchés.

histoires contre nature
Éditions de l’Olivier - 220 pages