Vulgairement ils sont appelés des « coucous », ou plus poliment « changelling », car on les accuse d’avoir été échangés par leur peuple contre des bébés humains. Mais ce sont simplement des Fays, nés au hasard des familles humaines. Des êtres merveilleux que les humains vont enfermer dans des centres-prisons car ce qu’on ne voit pas n’existe pas ! Jusqu’au jour où l’un d’eux va se révolter, s’enfuir vers Seuil, ville au bout du bout du monde qui deviendra leur pays. Il va libérer les autres, les conduire à Frontier (autre nom de Seuil). Les autres suivront d’eux-mêmes, trouvant au fond de leur cœur le chemin qui mène à Frontier.
À travers douze nouvelles la conteuse Léa Silhol nous présente les personnages emblématiques du peuple des Fays. C’est à travers ces textes que le puzzle de l’histoire Fay va se dessiner, on y découvre Shade, le leader et découvreur de Seuil, le jeune Gift qui a suivi son instinct pour trouver Frontier, le duo inséparable Jay / Fallen ou encore Candle qui n’a pas connu l’horreur des centres.
Chaque mot de ce premier volume du "Dit de Frontier" semble couler naturellement comme une douce musique, parfait pour découvrir l’univers de fantasy urbaine de la tisseuse Léa Silhol. On n'y fait que survoler Seuil car l’histoire des Fays n’est pas finie et je garde espoir d’un deuxième volume très rapidement. Pour ne pas quitter encore le pays des Fays, Natacha Giordano offre une postface ou elle tente de percer les mystères de Seuil et de l'écriture de son amie Léa, tout comme Jess Kaan qui lui a donné une magnifique préface. N'oublions pas de parler de la magnifique couverture d'Amar Djouad et des féeriques illustrations intérieures de Frédérique Berthon.
Par Arsenik_
Extrait :
S’ils n’étaient pas là… nous deux on pourrait partir.Loin, loin d’ici et de tout.on marcherait sur les routes, on serait libres. Il n’y aurait que toi et moi. On piquerait des trucs à manger – je mange pas beaucoup. Et puis on dormirait dans les granges, comme dans La nuit du Chasseur, tu sais… tous seuls tous les deux, jusqu’à ce qu’on soit grands. On trouverait bien le moyen de leur échapper.
Éditions Oxymore - 320 pages
Commentaires
mercredi 5 avril 2006 à 15h43
Il faut vraiment que j'achète celui-là. Pour moi, Léa restera cette jeune femme passionnée et déterminée avec qui je passais des heures à discuter de littérature vampirique et à boire des cafés. Quand elle a lançé sa propre maison d'édition, je n'imaginais pas qu'elle en serait là 7 ans plus tard. Je suis très heureuse pour elle.
mercredi 5 avril 2006 à 19h19
je commande....
mercredi 5 avril 2006 à 21h14
tu ne sera pas deçue Helene ! Léa est vraiment une GRANDE auteure et j'achete ses oeuvres les yeux fermés ! ET les bouquins de chez elle aussi
Dis moi Helene tu l'achetes pour toi perso ou pour proposer dans ta librairie ?
vendredi 7 avril 2006 à 14h37
heu en fait là, c'était pour le vendre à laurence MDR!
mais je crois que je vais serieusement me pencher sur le catalogue des éditions Oxymore!
vendredi 7 avril 2006 à 17h16
ne fais pas que te pencher ! Plonge dedans
mardi 18 décembre 2007 à 00h54
salut, sympanton blog ! vraiment agreable de lire tes billlets. pour en revenir a ce billet, parfois certainesnparentheses en disent bien + que le reste de l aphrase: "ont des pouvoirs surnaturels et sont proches de la nature"
dimanche 27 janvier 2008 à 15h19
toujours interessant tes billet
'ont des pouvoirs surnaturels et sont proches de la nature' : ca m'a quelque peu fait sourire
bone continuzation !
dimanche 27 janvier 2008 à 15h30
Salut Mister Bark
Bien qu'Arsenik_ ait signé ce billet, ce n'est pas son blog puisque je suis l'hôte de ces lieux. Comment peux-tu parler "des" billets alors que tu n'en visites qu'un seul? Et puis était-il utile de publier deux fois le même message? La critique est aisée et l'art difficile. 
je sais que tu passes ici régulièrement, mais tu n'es pas très attentif...