Le Seigneur des Anneaux est avant toute chose une saga dont l’action poursuit les aventures de Bilbo le Hobbit en en reprenant certains éléments principaux : le monde des Terres du Milieux, les personnages de Gandalf le Gris et de Bilbo(n) Sacquet, et bien sûr (et surtout) l’Anneau.
L’histoire commence dans la Comté, petite partie des Terres du Milieu où vivent les Hobbits et plus précisément la famille Sacquet. Bilbon (le traducteur a éprouvé le besoin de changer le nom de Bilbo en Bilbon…) fête ses 111 ans et s’apprête à quitter la Comté pour rejoindre les Elfes. Il lègue tout ce qu’il possède, y compris son anneau magique, à son neveu Frodon. Plusieurs années passent avant que Gandalf le Gris, le magicien, ne vienne voir Frodon avec de très mauvaises nouvelles : l’anneau magique de Bilbon est l’Anneau Unique. Celui qui appartînt à Sauron et à le pouvoir de contrôler toute créature des Terres du Milieu. La décision est prise de partir pour s’en remettre à la sagesse du seigneur Elrond.
Pendant que les puissances se déchaînent, le Conseil d’Elrond décide de détruire l’Anneau, mais pour cela il faut se rendre à l’endroit où il fut forgé, en Mordor, dans le pays de Sauron, et le jeter dans le gouffre de lave de la Montagne du Destin.
Une compagnie composée de neuf membres se constitue pour mener à bien cette mission, mettant de côté les intérêts personnels de chacun afin de se consacrer à une mission qui décidera de l’avenir de tous. Cette compagnie, alliant Hobbits, Elfes, Nains et Hommes se baptise elle-même la Communauté de l’Anneau.
Originellement découpé en six Livres, édité en trois volumes chez Pocket, Le Seigneur des Anneaux est récemment revenu sur le devant de la scène littéraire grâce à l’impact des films de Peter Jackson. Considérée par un grand nombre (dont je suis) comme l’œuvre fondatrice de la Fantasy et comme un monument de la littérature, cette œuvre ne cesse de faire des « disciples ». Le tour de force de Tolkien tient à la richesse du monde créé, à la diversité des personnages, à une maîtrise de la narration et des rebondissements et surtout à sa force émotionnelle. Bien plus qu’un simple roman que l’on oublie après l’avoir lu, c’est une œuvre qui ne peut pas laisser indifférent. Que l’on aime ou pas, les réactions sont toujours profondes et sincères.
Personnellement, c’est ce roman qui m’a conduit à la littérature Fantasy dès l’âge de 14 ans et bien que mon père s’en soit mordu les doigts sur le coup, je le remercie de me l’avoir fait découvrir . A mon tour maintenant de vous refiler le virus !
Par Cœur de chene
Voir aussi : l'analyse littéraire de cette œuvre et la chronique de Bilbo le Hobbit
Extrait :
« Trois Anneaux pour les Rois Elfes sous le ciel,
Sept pour les Seigneurs Nains dans leurs demeures de pierre,
Neuf pour les Hommes Mortels destinés au trépas,
Un pour le Seigneur des Ténèbres sur son sombre trône
Dans le Pays de Mordor où s’étendent les Ombres.
Un Anneau pour les gouverner tous, Un Anneau pour les trouver,
Un Anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier
Au Pays de Mordor où s’étendent les Ombres. »
« La Compagnie de l’Anneau sera de Neuf ; et les Neufs Marcheurs seront opposés aux Neufs Cavaliers qui sont mauvais. Gandalf ira avec vous et votre fidèle serviteur ; car ceci sera sa grande tâche et peut-être la fin de ses labeurs.
Pour le reste, ils représenteront les autres Gens Libres du Monde : Elfes, Nains et Hommes. Legolas représentera les Elfes, et Gimli, fils de Glóin les Nains. [...] Pour les Hommes, vous aurez Aragorn fils d’Arathorn ainsi que Boromir du Gondor »
Éditions Christian Bourgois - 1278 pages
Commentaires
jeudi 11 janvier 2007 à 08h37
J'ai moi même contaminé deux garçons de 10 ans en leur offrant Bilbo le Hobbit. Les parents, pas du tout habitué à ce genre de littérature, ont bien été un peu "dépassés" par l'engouement de leur fils pour la saga (car, bien sûr, ils ont enchaîné avec Le Seigneur des anneaux).
La Quête et l'univers parfaitement construit de Tolkien (avec toutes ses subtilités et ses à-côtés) constitue une oeuvre totalement unique en son genre.
Et je suis très contente,Coeur de chêne, que tu t'attaques à un tel morceau
jeudi 11 janvier 2007 à 09h41
Une analyse littéraire du "Seigneur des anneaux" ? Miam !
En tout cas, ce début est prometteur, c'est une oeuvre difficile à présenter, mais là, je tire mon chapeau ! J'aime beaucoup cette "trilogie", elle est tellement riche...
jeudi 11 janvier 2007 à 12h56
Effectivement, Le Seigneur des Anneaux est la grande porte pour découvrir toute la littérature Fantasy... Bilbo, c'est aussi top ! Amateurs de ce genre de textes, précipitez-vous sur le catalogue des éditions Bragelonne qui font un travail merveilleux
jeudi 11 janvier 2007 à 15h00
Jos, en ce qui concerne les maisons d'éditions spécialisées dans ce genre de texte, Bragelonne arrive en tête pour moi, mais on peut aussi citer Mnémos, Nestiveqnen, l'Atalante (pour les spécialistes). Cependant, aucun ne s'est encore attelé à la lourde tâche d'une retraduction de l'oeuvre de Tolkien qui en aurait bien besoin, étant donné que la version dont il est question ici est en fait la seule qui existe en France rachetée par des éditeurs différents (Bourgois, Pocket, Folio) et qu'elle est bourrée d'inexactitudes et de mauvaise compréhension du récit...
jeudi 11 janvier 2007 à 17h41
Cette oeuvre en a inspiré tellement d'autres... Même Lucas avoue s'en être inspiré pour Star Wars...
mardi 27 mars 2007 à 17h58
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX est selon moi l'oeuvre créatrice du genre de la fantasy et plus précisément si l'on s'écarte quelque peu des desseins initiaux de Tolkien, l'oeuvre fondatrice de l'heroic fantasy. C'est LE livre à lire si l'on hésité par quoi commencer, pour sûr !
mardi 27 mars 2007 à 23h25
Killroy, comme le dit Ghislain, c'est une oeuvre incontournable et qui contient tellement qu'au final on est bien embêté quand on veut s'en éloigner...

Ghislain, je suis d'accord avec toi pour classer le Seigneur des Anneaux comme oeuvre fondatrice de l'Heroic Fantasy même si la polémique est toujours d'actualité... Ceci dit, je pense que pour s'immerger dans la Fantasy pure lorsque l'on est jeune lecteur ou que l'on veut découvrir le genre, il est préférable de s'attaquer à une oeuvre plus accessible. Je pense par exemple à la Quête d'Ewilan dont tu peux lire le commentaire sur ce blog, ou encore certains ouvrages jeunesse très bien écrits. Par contre, si vraiment c'est Tolkien que tu veux lire, commence dans ce cas par Bilbo, et seulement ensuite, lorsque le monde te sera familier, tu pourra apprécier le Seigneur des Anneaux. Et les afficionados, ceux qui vivent dans les Terres du Milieu, pourront ensuite envisager un retour aux sources en lisant Le Silmarillion. Dépaysement garanti
Merci en tous cas de vos messages !
mercredi 5 novembre 2008 à 15h50
jrr tolkien a vraiment imaginer ce beau monde de lz terre de milieu c'est l'imagination la plus belle d'un vrais écrivain ce que j'aime beaucoup c'est les créatures du bien et de mal et les gentils hobbit et je veux etre comme lui dans le future et aussi comme j k rowling...