Un homme, dans la trentaine, vient d'apprendre qu'il est condamné à mort. L'exécution aura lieu dans 6 semaines, sur la place publique, comme il était de coutume au 19° siècle. Quel crime a commis cet homme ? On ne le saura jamais. Durant les semaines, puis les heures, qui le séparent de la guillotine, il va tenir un journal pour exorciser l'angoisse.
Dans la préface, Victor Hugo nous laisse entendre qu'il n'est point l'auteur de ce journal, mais juste l'intermédiaire qui aura permis au grand public d'en prendre connaissance. Et même si l'on sait bien qu'il ne s'agit là que d'un procédé argumentatif, très vite, on oublie l'auteur pour suivre avec effroi les dernières heures d'un homme.
Ce qui importe ici, ce n'est pas tant l'intrigue, puisqu'elle se résume en quelques mots, mais la façon magistral dont Victor Hugo nous la narre.
Pas une ligne qui soit superflue. Chaque mot, chaque ponctuation, chaque souvenir participent de cette entreprise irrévocablement humaine. Le lecteur ne peut qu'adhérer au propos de l'auteur, tant l'identification est insoutenable.
Comment rester insensible quand le condamné rencontre sa fille, que celle-ci ne le reconnaît pas et qu'elle lui lit à voix haute sa propre condamnation à mort ? Comment ne pas éprouver de l'horreur face au spectacle des galériens ? Comment ne pas éprouver l'angoisse la plus grande en découvrant les noms des anciens condamnés inscrits sur les murs du cachot ?
Victor Hugo alterne les scènes d'apparente légèreté qui constituaient la vie du prisonnier avant le jugement, et les crises de terreur précédant l'instant fatal.
Une lecture bouleversante et salutaire.
En France, cette horreur a disparu depuis plus de 20 ans. Ailleurs, dans des pays dit civilisés, on continue d'assassiner des assassins.
Victor Hugo, le 15 septembre 1848, s'adressait à l'assemblée constituante en ces termes :
Eh bien, songez-y, qu’est-ce que la peine de mort ? La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
Laurence
Extrait :
Ils disent que ce n'est rien, qu'on ne souffre pas, que c'est une fin douce, que la mort de cette façon est bien simplifiée.
Eh! qu'est-ce donc que cette agonie de six semaines et ce râle de tout un jour? Qu'est-ce que les angoisses de cette journée irréparable, qui s'écoule si lentement et si vite? Qu'est-ce que cette échelle de tortures qui aboutit à l'échafaud?
Apparemment ce n'est pas là souffrir.
Ne sont-ce pas les mêmes convulsions, que le sang s'épuise goutte à goutte, ou que l'intelligence s'éteigne pensée à pensée?
Et puis, on ne souffre pas, en sont-ils sûrs? Qui le leur a dit? Conte-t-on que jamais une tête coupée se soit dressée sanglante au bord du panier, et qu'elle ait crié au peuple : Cela ne fait pas de mal !
Y a-t-il des morts de leur façon qui soient venus les remercier et leur dire : C'est bien inventé. Tenez-vous-en là. La mécanique est bonne.
Est-ce Robespierre ? Est-ce Louis XVI ?...
Non, rien ! moins qu'une minute, moins qu'une seconde, et la chose est faite. -- Se sont-ils jamais mis, seulement en pensée, à la place de celui qui est là, au moment où le lourd tranchant qui tombe mord la chair, rompt les nerfs, brise les vertèbres... Mais quoi ! une demi-seconde ! la douleur est escamotée...
Horreur !
Éditions Pocket - 102 pages
Commentaires
mercredi 31 janvier 2007 à 10h29
Peu de choses à rajouter sur ce que tu dis, Laurence, si ce n'est que ça me fait bizarre que tu mettes ça en ligne maintenant alors que j'en ai conseillé hier la lecture à des élèves travaillant sur la justice en ECJS...

En tous, un court livre mais d'une intensité rarement atteinte. Et si je me rappelle bien de mes cours, il faut mettre ce plaidoyer contre la peine de mort en parallèle avec la préface de Cromwell, du même auteur.
Enfin, pour la petite histoire, c'est mon auteur préféré chez les "classiques" (quel gros mot) et mon maître à penser. J'ai découvert Hugo en 1ère avec Les Châtiments et depuis il me suit partout
Merci pour cette critique.
mercredi 31 janvier 2007 à 11h54
J'ai regardé lunid à la télé un excellent téléfim de Denys Granier-Deferre : "L'affaire Rabucci : le combat d'une mère". Ce que j'y ai vu, joué par Catherine Frot, fabuleuse d'humanité, c'est aussi l'immense souffrance des proches, condamnés à la mort en même temps qu'un des leurs.
Avant le moment fatal était juste montré très pudiquement le regard d'incompréhension et de terreur dans les yeux de Christian Ranucci.
L'horreur absolue de la peine de mort est encore redoublée dans cette histoire là par le fait que, probablement, il n'était pas coupable du crime pour lequel il a été condamné.
Par contre sa mise à mort a pu contribuer à secouer les consciences, pour qu'ensuite Badinter puisse faire passer la loi abolissant cette peine (tu parles d'un mot pour une exécution !).
Le grand Hugo, précurseur humaniste, reste encore à ce jour d'une modernité étonnante.
Merci Laurence de nous révéler ce texte dont, pour ma part, je ne connaissais pas l'existence !
mercredi 31 janvier 2007 à 20h37
Effectivement, belle oeuvre engagée de Victor Hugo, leçon d'humanité. Et malheureusement toujours d'actualité dans bcp de pays...
jeudi 1 février 2007 à 11h58
Merci vous trois.
Ce texte serait à mettre en parallèle avec bien d'autres oeuvres : je pense notamment au discours de Victor Hugo devant l'Assemblée, et celui un siècle plus tard de Badinter. Et puis il y a le superbe "Assassin Assasiné" écrit par Jean-Loup Dabadie et interprété par Julien Clerc.
jeudi 1 février 2007 à 12h13
Il y aussi le livre de Badinter " L'exécution " ,soit la peine de mort vue du côté de l'avocat , de sa complète impuissance et de sa terrible obligation d'assister à l'exécution du condamné dont il n'a pu réussir à sauver la tête ...
lundi 5 février 2007 à 14h26
ce roman me passionne enormement car il nous apporte une nouvelle vision du monde;celle de faire face à nos peurs à nos problemes!jaime bien
lundi 5 février 2007 à 20h52
Malgré mes nombreuses tentatives, je me casse toujours les dents sur Notre-Dame de Paris, je vais tenter une nouvelle fois l'approche de V. Hugo par cestui-là. Je verrai bien, si c'est l'histoire ou carrément la plume de l'auteur qui me convient pas.
lundi 5 février 2007 à 22h46
dda, je crois que pour Hugo comme pour le Seigneur des Anneaux, il faut un effort conscient pour rentrer dedans. C'est plus que de la lecture passive. Hugo tire sa force de la puissance de ses mots. Je ne vais pas aller jusqu'à dire qu'il intellectualise la littérature, ce ne serait pas lui rendre hommage, mais plutôt qu'il lui donne des lettres de noblesse. Si tu n'arrives pas à aborder Notre Dame de Paris de front, prend le de côté... Change de tactique. L'histoire, tu dois certainement la connaître grâce aux multiples adaptations dont elle a été parfois la victime. Donc plutôt que de chercher l'histoire, concentre toi sur le mot. Comme lorsque tu goûtes une nouvelle boisson ou un nouvel aliment, mâchonne le, rumine le, épelle le, prononce le à haute voix ou murmure le. Apprivoise le (un jour je vous parlerai d'un renard et d'un petit garçon...), fais en ton ami. Et si malgré tout ça tu n'y arrives toujours pas, alors non, décidément, ce n'est pas la peine de perdre du temps avec Hugo. il vaut mieux le laisser aux universitaires armés de leurs scalpels à poésie et de leurs scies à roman

Tu nous diras les résultats
mardi 6 février 2007 à 08h18
Merci Coeurdechene, pour ces bons conseils, que je pratiquais déjà, mais dont je vais accentuer le geste.

J'ai toujours comparer les lecteurs à des instruments de musique et les écrivains à des musiciens. Ces derniers nous jouent leur musique et parfois elle résonne bien dans les instruments - là, tu sais que cette plume-là te convient - ou alors cela ne sonne pas ou un truc qui ne t'es pas agréable.
Bon, je ne m'avoue pas vaincu. Je retente et je vois. Promis, je reviendrai vous dire.
jeudi 8 février 2007 à 16h41
J'ai étudié ce livre en intégrale l'année dernière en classe de 3ème, il était trés "bizzare" mais aussi trés émouvant surtout le passage avec sa fille.Cette année je l'étudie de nouveau en 2nd peut-être d'une autre manière, je vais devoir le relire...bien qu'il soit bien, une histoir intéréssante , c'est mélancolique et c'est dur a se dir que sa a existé!
jeudi 8 février 2007 à 17h25
Stéphanie, tu sais, malheureusement cela existe toujours...
Je suppose que ta/ton prof te le fait étudier dans le cadre du discours argumentatif. Tu verras, ça donne un autre regard sur cette œuvre.
lundi 12 février 2007 à 18h39
Je tennais à vous dire que demain ( le 13/02/2007 ) je passe, pour mon cour de français, à l'oral, et cet orale est la présentation d'un livre. J'ai choisis celui-ci, car il est très réaliste et émouvant.
lundi 12 février 2007 à 19h04
Alors bonne chance à toi, Marion... et reviens nous dire comment ça s'est passé
jeudi 15 février 2007 à 13h25
Ce livre a vraiment un âme sa fais déjà longtemps que je l'ai lu mais je l'apprécie vraiment!
samedi 17 février 2007 à 17h48
Le Dernier jour d'un condamné est vraiment un manifeste contre la peine de mort.Cette sentence paraît ridicule et absurde du moment que le crime n'est pas mentionné (pourquoi on guillotinera le "coupable"?. Le condamné étant anonyme symbolise l' être humain victime de la machine infernale de la justice et de l'indifférence totale de la société. Ce récit carcéral restera à jamais une référence à part entière pour les déffenseurs des droits de l'homme.
mercredi 21 février 2007 à 21h02
trés belle oeuvre de victor hugo il retrasse sans faille les derniers moments qu'a vecu LE CONDAMNE puisqu'on ne connais ni son nom ni le crime pour le quel il a était emprisonné et pour le quel il sera traduit a la peine capitale , victor hugo un celébre écrivain engagé initiateur du courant romanesque a voullu faire de cet homme un symbole ! et pour dennoncer la peine de mort. pour avoir assisté pendant son enfance a des scénes macabres il dedit son ouvrage a tous le peuple francais
mardi 20 mars 2007 à 21h04
salut a tout les amis s'il vous plait qui a lu le roman de victor hugo s'il vous plai envoyez moi les chapitres ok et merci bien
mardi 20 mars 2007 à 23h25
hipgirl_emi, je te réponds avant la chef, mais je pense que la réponse serait identique.
Si tu avais pris la peine de lire les quelques remarques postés à droite et à gauche (surtout dans les commentaires de Candide, de Voltaire), tu aurais remarqué(e ?)que la politique maison est de ne pas prémâcher le travail des scolaires.
Eventuellement il t'est possible de demander un éclairage individuel sur un aspect de l'oeuvre que tu n'as pas compris par simple mail (rubrique "Pour m'écrire").
Ceci dit, je doute que tu reçoives une réponse étant donné l'élégance et l'amabilité de ta demande... A mon humble avis, quelques efforts en expression écrite et en diplomatie seraient les bienvenus...
mercredi 21 mars 2007 à 07h19
Cœurdechene : voilà qui est bien dit !
mercredi 28 mars 2007 à 00h16
Victor Hugo s'est montré, dans le Dernier jour d'un condamné,l'Avocat clairvoyant de tous les condamnés à mort ,de ceux qui attendent le jour oû ils" épouseront la veuve".Il a usé de toutes les stratégies argumentatives en vue de mener à bien son plaidoyer contre la peine de mort et d'apitoyer ses lecteurs.C'est une oeuvre inépuisable, d'une richesse incomparable qu'on ne cesse de relire ,de redécouvrir ,de réinterroger comme si on la découvre de prime abord ...
samedi 31 mars 2007 à 18h54
...slt à tout le monde . je dis que j'ai bien aimé aussi ce livre dans le quel VICTOR HUGO nous fait sentir ses spleens et nous fait partager ses pensés . et surtout qui m'a beaucoup fait sentir ce roman c'est bien sure la lectur de notre pro ami SAID AKSBI qui je respecte tant et qui je remercie beaucoup . enfin merci a tout le monde
samedi 31 mars 2007 à 19h07
bsr a tout ,bon premierement je veus remercie chaleuresement mon prof <said akesbi> deusiement je veus dire que j'ai trop bien aimé ce roman et aussi le génie<victor hugo> qui a exprimé les souffrances d'un condamné à mort qui a resté opptimiste jusqu'à les dernieres minutes de sa fatale vieeeeeeeeeeee....et merci a tout bye
samedi 31 mars 2007 à 19h11
Bonjour Zinou et Assia (à moins que vous ne soyez qu'un puisque vous avez la même adresse ip )
)
Apparemment votre prof vous a séduits avec cette œuvre, et c'est tant mieux, mais vous pourriez faire un effort pour rédiger en français (je suis sûre que ça lui ferait plaisir à ce cher Monsieur Akesbi
mardi 10 avril 2007 à 10h00
ce roman m'a l'air tres realiste , mais pourrai je savoir le sens de la phrase : comment penser l'homme quand l'homme decide de la mort de l'homme
mardi 10 avril 2007 à 10h02
Bonjour Audray,

Je suppose que tu as un devoir à faire sur cette phrase. Donc comme à tous les lycéens qui passent ici, je te dirai la même chose : ce blog n'a pas pour vocation de vous donner des solutions pour vos devoirs. Si tu désires de l'aide, envoie moi un mail et je verrai ce que je peux faire pour toi.
mercredi 11 avril 2007 à 22h09
salut moi ci amine j'aime la roman de victor hugo elle un roman tres jelle
samedi 14 avril 2007 à 12h05
Bonjour!
J'ai également lu cet ouvrage pour l'école et je l'ai trouvé très interressant Hugo défend bien son opinion et on trouve ici un bon texte argumentatif qui laisse a réfléchir!...:)
dimanche 15 avril 2007 à 18h28
Kikoo tout le monde..
Je n'ai rien à dire, j'aime bien Victor Hugo, mon amour s'est accentué pendant le lecture de cet ouvrage, Hugo a décrit les conditions de vie, les pensées, les souffrances d'un condamné à mort tout en négligent son crime, son identité, l'importance c'est d'interpréter ce condamné comme un échantillon de tout les autres condamné, tout cela afin de nous révéler ce que subissent les condamnés avant et pendant leur execution...
J'ai trop aimé ce roman, et je songe prochainement lire tout les progrés litteraires de notre généreux et fantastique écrivain ; victor hugo
mille Bravo.....
lundi 16 avril 2007 à 13h54
Je trouve ce commentaire pas mal mé tro court pour quelqu'un qui veut connaitre l'histoire en peu de tps !!!
lundi 16 avril 2007 à 20h28
Cecilou, je pense que si tu veux connaître l'histoire, le mieux c'est encore de lire le livre. Tu verras, ça ne peut apporter que du bien. Et puis cela veut peut-être dire aussi qu'il faut éventuellement penser à t'organiser si tu manques de temps pour lire... A méditer
lundi 23 avril 2007 à 20h22
je suis actuelement en train de faire une devoirs sur ce livre, et je doit dire que je n'etais vraiment pas inspiré même si j'avais mes idées à défendre et quand je suis tombée sur vos commentaire, c'etait comme une boufée d'oxygène, ou plutot bouffée d'inspiration car toutes les idées que je n'arrivais pas à mettre sur papier elles etaient ici!
bien sur sans copier coller, après c'est à moi d'adapter!
et bien je vous remerci d'avoir créer ce site qui m'a beaucoup aidé :]
bonne continuation
vendredi 27 avril 2007 à 18h23
Le dernier jour d'un condamné est une oeuvre qu'on étude au lycée il parle d'un condamné on sait pas qu'est ce qu'il a fait pour être condamné !!
lundi 30 avril 2007 à 21h16
moi je n'ai pas trop aimé ce livre que ma prof de français nous a demandé de lire
mardi 1 mai 2007 à 16h49
Ce livre est émouvant et je l'étudie en classe de seconde. D'ailleurs le fameux DS tant redouté tombe demain, jour de rentrée scolaire. On verra ce que je saurais en tirer et ce que sera le DS. En tout cas, pour une fois en cours on nous donne un bon bouquin, et cela, ça fait du bien!
Merci pour ce résumé Laurence!
jeudi 3 mai 2007 à 08h36
Je suis entrains de finir de lire cette oeuvre de Victor Hugo, je lis beaucoup de Roman de se genre. Je lis beaucoup de roman policier, là ces une lecture pour les cour mais j'aime bien cette histoire, je la trouve un peu coute, je suis abitué a lire des roman qui font plus de 500 pages.
mardi 8 mai 2007 à 20h44
hey everybody i find this book very important to read it, it will change your point of view about life, which is the most important thing god give us.
thanks everybody.
nasty girl from mohammedia,morrocco...
Traduction : bonjour tout le monde. Je trouve qu'il est très important de lire ce livre. Cela changera votre point de vue sur la vie, qui est la chose la plus importante que Dieu nous donne. Merci à tous.
nasty girl de mohammedia,Maroc...
dimanche 13 mai 2007 à 19h20
.la lecture cest pa tro mon truc.MES AMIS vont surment me prendre pour une dingue mais g bocoup aimé ce livre.Je suis passéé dans ce site et g vu plusieurs commentaires sue le livre en kestion.Donc moi ki ne devoile pa trop ses sentimants ce sita ma en effet permis de dire cke jpensai.
Traduction : La lecture ce n'est pas trop mon truc. Mes amis vont sûrement me prendre pour une folle mais j'ai beaucoup aimé ce livre. Je suis passée sur ce site, et j'ai li plusieurs commentaires sur l'œuvre en question. Donc, pour moi qui ne dévoile pas trop mes sentiments, ce site m'a permis de dire ce que je pensais.
mardi 6 novembre 2007 à 22h39
bonsoir a tous !! je trouve ce site très interressant ! mais je n'ai pas trouvé ce que je rechercheis c'est à propos du shéma actanciel ,dans lequel il est demandé de dire qui est le personnage principal; les aides; les opposants; l'objet de recherche ; et le destinataire . D' habitude je n'ai trop du mal a le faire mais danc ce récitpour les aides et les opposants c'est unpeu délicat ! j'aimerai que vous m'éclaircissezceci meci d'avance !!
mercredi 7 novembre 2007 à 17h42
Bonjour Sisi, désolée mais ce site n'est pas un forum d'aide aux élèves. Réfléchis et tu trouveras sûrement la solution de toi-même.
dimanche 11 novembre 2007 à 00h47
Bonjour,je suis en seconde et je viens de lire ce livre. En effet, c'est un récit très poignant et je voulais vous signalez que j'ai été particulièrement sensible à ce même extrait que celui que vous proposez plus haut dans cette page. J'ai lu en parrallèle Les Misérables et Claude Gueux du même auteur ces deux livres abordent à leur tour la thématique de l'univers carcéral,avec le tendre forçat évadé jean Valjean ou ce simple voleur,Claude Gueux qui deviendra par la suite assasin. Beaucoup de questions me sont venus après ces lectures et je me suis beaucoup documenté sur cette peine de mort qui en effet est une barbarie. J'abrégerais que votre article est très bien écrit mais que je n'aimes pas le ton méprisant que vous employez avec des lycéens qui ne soignent pas leur orthographe.Je peux concevoir que vous perssentez ce langage négligé comme irrespectueux mais soyez indulgents vous n'incitez pas dans ce sens les jeunes à la lecture, je dirais même que vous les freinez et qu'ils perçoivent vos sacarsmes comme une humiliation et une frustration. C'est joli de savoir manier correctement la langue après il ne faut pas jouer les élitistes, c'est vraiment d'une bassesse...
Bon voilà j'était enchantée par votre article moins par vos réponses à certains commentaires.
J'espère que j'ai fait des fautes de langue bien irritantes pour votre raffinement.
adieu.
dimanche 11 novembre 2007 à 08h18
Bonjour la-nuit-les-anges-sont-gris,
tout d'abord, je tiens à te remercier de ton commentaire argumenté. C'est toujours très agréable de lire d'autres avis sur un oeuvre, cela permet d'enrichir le débat.
Quant à mon ton méprisant, je suis assez surprise, sachant que sur ce billet, je n'ai fait qu'une remarque (cf. commentaire n°23) qui à mon avis est loin d'être méchante ou "humiliante". Je dois donc avouer que je ne comprends pas très bien ta remarque. Quoiqu'il en soit, je ne pense pas que demander aux lycéens d'éviter le sms sur ce site soit une réaction élitiste. Le même Victor Hugo disait que "la forme, c'est le fond qui refait surface". Écrire dans un français correct est nécessaire pour que le lecteur puisse suivre nos pensées.
mercredi 14 novembre 2007 à 16h04
Yep oui j'ai beaucoup aimé ce livre.Je suis un lycéen qui a un DS vendredi 22 novembre.Et j'aimerais bien que des gens puisse me passer des liens pour m'aider!Merci beaucoup d'avance Aurevoir (L)
dimanche 2 décembre 2007 à 21h12
"Ce livre qui est de Victor Hugo, est trés intéressant à lire c'est un livre qui ce lit vite, facilement.
[...][(ce résumé n'est bien sûr pas de moi)] mais avant de lire les résumés j'éspére que vous l'avait lu et qu'il vous à bien plus !! @+ ..! Bisous !!!"
mardi 4 décembre 2007 à 18h31
jai lu ce livre pour mon lycée et jlai trouver intéressant
moi ossi jve voter contre la peine de mort comme l'expérience qu'a vécu V.Hugo et ki le raconte de son ouvrage.
c'est un live émouvant et instrutif.
jeudi 3 janvier 2008 à 13h00
j'ai lu ce livre pour le collège et je l'ai trouvé statique,il ne se passe rien.Par contre il est très émouvant et il nous montre les sentiments du condamné à mort.Quelqun peut m'aider à faire un résumé (non copié collé sur internet) pour un devoir? merci d'avance.
jeudi 3 janvier 2008 à 13h11
Bonjour m. Malheureusement je ne peux pas répondre favorablement à ta demande. Ce devoir, qui t'a été demandé par ton professeur, doit être le fruit d'un travail personnel, sinon il n'a aucun intérêt.
samedi 12 janvier 2008 à 16h55
totalement d'accord avec gris ( article 40)
dimanche 13 janvier 2008 à 09h08
Et moi je réaffirme ma réponse en commentaire 41
jeudi 31 janvier 2008 à 16h38
g adoré ce livre
samedi 9 février 2008 à 17h37
J'ai lu ce livre, il est très intérressant.

Lorsque le suspence est palpitant, le livre est fini...
C'est vraiment dommage!
Sinon je dois en faire un résumé n'auriez-vous pas un domaine à développer?
dimanche 10 février 2008 à 15h30
bien le bonsoir;
je viens de finir ce livre mélancolique je suis tout a fait contre cett peine et j'espère que monpays aura le meme avis que moi.
si elle me le permet je veux bien demandé à notre chère laurence ce qu'elle pense du poème un assassin assassiné
dimanche 10 février 2008 à 20h35
Lawrence : c'est une façon étrange de voir cette histoire... Un suspens palpitant? Est-ce à dire que tu l'assimilerait à un thriller?
Quant au résumé, je te laisserai bien évidemment le faire seul : puisque tu l'as lu, tu n'as pas besoin d'aide. 

Nora : de quel pays es-tu originaire? Sinon, je trouve que le texte de Roda Gil l'assassin assassiné est un texte très juste et poignant.
dimanche 10 février 2008 à 22h02
je suis du maroc j'espère faire ta connaissance
lundi 11 février 2008 à 18h37
ça va peut-être faire un peu loin... je vis de l'autre côté de la méditerranée.
mercredi 27 février 2008 à 22h50
Je trouve ce roman f-a-b-u-l-e-u-x! Je l'ai lu et je sens toujours une certaine ardeur de le relire, car cela vaut vraiment la peine.
Certes, on ne sait pas le crime qu'a commis le condamné car cela n'importe point; puisque le but pour lequel Victor Hugo a écrit ce roman est l'abolition de la peine capitale et non pas critiquer son crime... La scéne qui m'a touchée le plus est celle de la visite de sa fille; j'avais les larmes aux yeux en lisant le passage; la façon dont V.H a décrit le passage est trés touchante!
Et vers la fin du roman, on voit combien le condamné souhaite avoir une grâce, qui lui est impossible comme il vit dans un monde où la barbarie a un visage humain...
mercredi 5 mars 2008 à 16h06
je trouve ce roman de Victor Hugo trés beau et trés facile
jeudi 13 mars 2008 à 21h47
ce roman il represente une histoire trés belle et trés connue dans la sosiété j'aime ce roman beaucoup il est trés clair et trés facile
lundi 24 mars 2008 à 18h07
J'ai lu ce livre das un premier temps a contre-coeur surement parceque j'en étais obligée.Mais finalement j'ai très vite accrochée. C'est vraimet une tés belle oeuvre egagée de Victor hugo. J'ai demain mo DS de lecture sur ce livre , j'espere que tout se passera bien. Je me suis permise de reprendre quelques propos écrits dans ces commentaires pour préparer ma synthése pour mon DS de lecture . C'est vraimet un site trés interessant ,dommage qu'il n'y en ai pas plus. voila a tres bientot ^^
lundi 24 mars 2008 à 20h03
Bonsoir Élodie, j'espère que tu auras la délicatesse de ne pas reprendre les formulations telles quelles ou que dans ce cas là tu préciseras tes sources.
jeudi 10 avril 2008 à 20h16
C'est vraiment un livre poignant.
Et je conseille à tous ceux qui ne l'ont pas lu de courrir à la première librairie pour l'acheter: ça fait vraiment ouvrir les yeux sur certaines choses...
samedi 12 avril 2008 à 21h35
un blog qui peut être intéressera ceux qui comme moi sont des passionnés de ce texte http://lecondamne.canalblog.com/
dimanche 13 avril 2008 à 16h18
Bonjour Hervé, c'est une façon à peine déguisé de faire votre auto-promo, mais bon, pourquoi pas...
mercredi 16 avril 2008 à 00h18
st je trouve Le dernier jour d'un condamné un roman trés touchant surtout il parle de la peine à mort et ses consequences sur le prisonnier et sur sa famille comme ll'exemple r àde Victor Higo qui nous donne un exemple pour nous pouse à reflechir à ma peine à mort
mardi 22 avril 2008 à 00h33
ce roman c'est mon préféré après sans famille de Hector Malot. Victor Hugo est un écrivain qui a une grande culture et qui est un homme ouvert. Dans ce roman il nous parle de la réalité. Abolir la peine de mort, c'est une idée que plusieurs des responsables n'acceptent pas mais c'est ce qu'ils doivent faire à mon avis. chapeau V.H pour ce roman.
jeudi 24 avril 2008 à 11h18
Bonjour Laurence,
C'est vrai c'est de l'auto promo. Mais ce texte je le joue dans les collèges, ensuite j'anime un débat avec les élèves sur le sujet. Lors des soirées tout public, souvent les spectateurs après la pièce, viennent me confier que leur sentiment pour la peine de mort a été ébranlé.
A tout moment un livre peut être refermé, mais il est très difficile de se lever en plein milieu d'une pièce pour partir ou fuir ses propres sentiments. Cela m'est arrivé, mais parce que la personne ne pouvait plus supporter la pression, la souffrance qui lui faisait face, car l'on assiste réellement à cette souffrance.
jeudi 24 avril 2008 à 16h55
Pas de problème Hervé. en fait, si j'avais considéré qu'il y en avait un, j'aurais tout simplement supprimé le lien.
Et je comprends tout à fait votre propos sur l'impossibilité de "se fuir" au théâtre.
vendredi 2 mai 2008 à 16h37
Je viens a peine de commencer à lire ton article que j'y trouve déjà une faute ! L'homme n'a pas la trentaine mais a quarante, c'est écrit noir sur blanc !
vendredi 2 mai 2008 à 16h49
j'ai lu ce livre en 3ème et je l'ai trouvé trés bien. Aujourd'hui je dois le relire pour la seconde. Je dois travailler dessus car a la rentrée j'ai u devoir de lecture mais je ne sais pas quoi étudier. Pouvez vous me donner une voix . . .
merci d'avance
vendredi 2 mai 2008 à 19h24
Flo et Lili (puisqu'il n'y a en fait qu'une personne): et oui, l'erreur est humaine et je suis faillible comme tout le monde.
par contre, je ne comprends pas très bien ta demande... De toute façon ce blog n'est pas une aide au devoir. 
samedi 3 mai 2008 à 21h26
slt à tt le monde; aprés ma lecture au dérnié jour d'un condamné j'ai constaté que le but de victor hugo est de nous prouvé qu'il ne faut pas condamné les gens à mort, mais il a oublié que le condamné doit étre executer car peut étre ;
il a tué un enfant, un pére de famille,....
il a violé un mineur, un enfant....
danc je trouve que sa fille est juste un prétexe pour que les lecteurs soient contre la peine de mort
dimanche 4 mai 2008 à 09h09
Bonjour hanane,
je crois malheureusement que tu n'as justement pas saisi le propos de Victor Hugo. Peut importe le crime de la personne. Nous, êtres humains, n'avons pas à décider de la vie ou de la mort d'une autre personne, quelques soient les actes commis. Sinon, nous devenons à notre tour des assassins. Il est toujours plus facile d'être contre la peine de mort quand le crime n'est pas abject. Mais être contre la peine de mort alors que la personne a commis comme tu le soulignes un infanticide ou un viol, voilà où réside la vraie preuve d'humanisme. Dommage que tu n'aies pas compris l'essence même de ce texte.
lundi 12 mai 2008 à 18h03
J’ai bien aimé ce livre car il était touchant et il incitait le lecteur à réfléchir sur la peine de mort. J’aurai voulu connaitre l’identité et le crime du condamné mais finalement cela a permis à l’histoire de représenter les dernières semaines de tous les condamnés à mort en général .La 1ere personne du singulier permet au lecteur de mieux ressentir jour apres jour les dernières angoisses d’un condamné. Victor Hugo décrit aussi certains passages avec ironie. Il nous montre que peut importe le crime de la personne nous n’avons pas à décider de la vie ou de la mort d’une autre personne. Le passage qui m’a le plus marqué est la venue de Marie parce que sa fille était son seul espoir mais elle ne l’a pas reconnue et pense qu’il est mort. Victor Hugo laisse le lecteur sur un débat.
lundi 12 mai 2008 à 20h13
Bonjour Kilicoune
merci d'être passée ici pour laisser tes impressions sur ce roman.
samedi 17 mai 2008 à 20h10
Je prepare mon mémoire de Maitrise dans cette grande oeuvre,je
montre la révolte du héros.Vous enverai ce travail tout prochainement.
Université Omar Bongo
Maitrise Lettres Modernes
DONFACK Germain
Tél:00241 06627110
lundi 2 février 2009 à 21h32
Victor Hugo, ce grand pensseur... Qui d'autre aurait pu rendre ce livre si interpellant?
Personnellement, je trouve que cela est intéressant et fait réfléchir. Mais je n'aime pas les histoires tristes et qui manquent d'actions comme ici...
Enfin je suis contente de ne pas devoir assister à quelque chose comme une condamnation à mort! Personne ne devrait pouvoir décider du droit de vie ou de mort d'une autre personne, peut importe ce qu'il a fait. Car cela n'affecte pas que cette personne mais aussi et surtout ses proches. Quelle atrocité de savoir que l'on va mourir dans X jours... c'est pire que de passer sa vie en prison!
La condamnation à mort permet à tous de redécouvrir l'homme avant le meurtrier...
Suis-je la seule à ne pas comprendre la chansson?
En tout cas, ce blog est super! Continuez!
mercredi 4 février 2009 à 23h12
ce sujet touche le cote politique et le changement de societe et de toute façon vous pouvez arrivez a qlq chose si vous continuez !
en +personne n'a le droit de tuer qlq d'auter meme si c'etait le pire du monde
vendredi 6 février 2009 à 23h51
merci d'être passée ici pour laisser tes impressions sur ce roman.
mardi 10 février 2009 à 17h01
Victor Hugo, ce grand pensseur... Qui d'autre aurait pu rendre ce livre si interpellant?
Personnellement, je trouve que cela est intéressant et fait réfléchir. Mais je n'aime pas les histoires tristes et qui manquent d'actions comme ici...
Enfin je suis contente de ne pas devoir assister à quelque chose comme une condamnation à mort! Personne ne devrait pouvoir décider du droit de vie ou de mort d'une autre personne, peut importe ce qu'il a fait. Car cela n'affecte pas que cette personne mais aussi et surtout ses proches. Quelle atrocité de savoir que l'on va mourir dans X jours... c'est pire que de passer sa vie en prison!
La condamnation à mort permet à tous de redécouvrir l'homme avant le meurtrier...
Suis-je la seule à ne pas comprendre la chansson?
En tout cas, ce blog est super! Continuez!
dimanche 22 mars 2009 à 18h34
merci
jeudi 26 mars 2009 à 23h23
que dire de cette oeuvre ! avant d'etre un roman à these , avant qu'il soit une plaidoirie , avant meme d'etre un debat polemique c'est une belle et emouvante histoir d'une telle personne ,qui peut etre moi , qui peut etre toi ,dans une telle ville qui peut etre la mienne ou la tienne .si la situation initiale est ellipsée et si la situation finale est restée non divulguée , c'est que V.Hugo a su et a pu capter toute notre attention sur ce dernier jour , cette nuit si lente à passer et si rapide à s'achever. n'oublions pas que le destin est enigmatique eet parfois tellement cruel que rien ne peut rassurer ; alors plaidons les bonnes causes c'est fructueux pour tous le monde .
lundi 20 avril 2009 à 22h59
j'ai beaucoup aimé ce livre qui est très touchant et poignant.Victor Hugo a voulu à partir de cette histoire nous raconter les derniers jours d'un condamné,qui souffrait énormément.Et enfin je vous conseille de l-i-r-e et de relire ce roman très agréable.
mardi 28 avril 2009 à 12h04
Je viens de lire " le dernier jours d'un conndamné" , il m'a plu bon je dois dire que sa ne me donne pas envie de le relire contrairement a d'autre oeuvre .
Et je suis pour la peine de mort , pas pour cette façon si barbare et inhumain
Bon même si le condamné souhaite finalement faire du travail forcait , il n'a pas toute a fait tor , vaut mieux mourrire le plus vite possible que de rester avec l'angoisse que d'autre profite de leur vie tant dis qe lui reste comme un annimal enfermer . Il a bien fait d'avoir demander une condamnation a mort plutôt que d'être un galerien , je trouve toute fois qu'il a trop insisté sur son environnement et pas assé sur ces sentiments dommage
Ainsi merci pour ce petit debat enfin qui n'en n'es pas vraiment un car un peu prés tout le monde est du même avie
vendredi 22 mai 2009 à 13h06
Que dire de plus sans avoir à redire vos propos à tous ?
Pour ma part, je ne suis pas une adepte de Victor Hugo. Néamoins, le tumult des sentiments et l'inévitable mort dépeint dans ce livre, ont été pour moi assez intéressant. Aujourd'hui, j'aide une amie à la création d'un commentaire sur celui-ci et je redécouvre cette oeuvre.
Je précise pour les amoureux de la culture, que ce livre a été adapté en bande déssiné et qu'elle est d'une grande aide à ceux qui ont des difficultés à se retrouvé dans le style d'Hugo. Je conseil quand même de lire cette "B.D" aprés l'oeuvre de Victor Hugo.
une agréable lecture à tous.
dimanche 6 décembre 2009 à 17h07
Bonsoir a tous, j'ai a étudier cette oeuvre dans le cadre de la séquence sur le discours argumentatif.
J'ai lu le livre d'une traite, et j'ai un sujet type bac a rédiger. Mon sujet est le suivant: A l'age adulte, Marie, la fille du condamné, écrit une lettre au président du tribunal qui a prononcé la sentence de son pere. En variant les arguments et les registres, elle dénonce la peine capitale.
Non je ne cherche pas a faire le travail par quelqu'un d'autre. Simplement j'ai déja une quantité d'arguments satisfaisante et je souhaiterais l'exposer a quelqu'un pour avoir un avis et éventuellement des aides pour corriger les incohérences dans mon écriture ou dans la pertinence de mes arguments.
A qui faut-il que j'écrive et a quelle a adresse mail? (si je fait ceci c'est pour ne pas avoir a imposer tous mes arguments sur ce forum car ça deviendrait beaucoup trop long.)
Cordialement,
Christian
mardi 15 décembre 2009 à 19h49
merci
lundi 11 janvier 2010 à 20h14
Je trouve que vous avez parfaitement bien résumé ce livre. Nous avons reçu une troupe qui nous a interprété se livre et j'ai adorée . Avant que notre professeur nous le fasse lire , je ne connaissait que très vaguement Victor Hugo et ses écrit mais je regrette de ne pas m'y être attaqué plus tôt !!
mardi 19 janvier 2010 à 19h16
Bonsoir,
Personnellement, le roman en lui-même m'a laissé assez froid. Il faut dire que la préface en est tellement précise et puissante qu'elle se suffit àmha presque à elle-même, faisant du texte un mélo à la limite du superflu.
Le fait qu'on ne connaisse pas le crime qui a motivé la sentence de mort est par ailleurs souvent objecté, et il me semble que c'est effectivement la limite du genre : on nous demande de nous identifier au condamné quand les réquisitoires de peine capitale visent principalement à susciter le rejet de l'accusé hors de la société, voire de l'humanité. Il nous manque donc un volet ici qui, si on le remet, montre toute la versatilité du mécanisme. C'est pour cette raison que dans le « genre », je préfère nettement L'étranger d'Albert Camus où, même si l'on sait, on voit bien que tout se joue dans le fantasme, bien loin des faits bruts.
Mes 2¢.
dimanche 30 mai 2010 à 15h10
J'ai lu ce livre dans le cadre de mon cours de français. De plus, notre professeur de français nous a fait par de l'avis de Laurence fait le mercredi 31 janvier 2007 et nous a demandé d'émettre notre avis comme elle l'a fait.
Tout d'abord, mon opinion sur le livre de Victor Hugo est assez semblable à celui de Laurence car on a effectivement l'impression de rentrer dans le journal de se condamné et au fur et à mesure des pages on ressent le mal être de ce condamné. J'ai également été touchée lorsque la petite Marie, la fille du condamné va à sa rencontre et ne sait même plus que c'est son père.
Par contre, j'aurai aimé connaître le crime de cette personne et j'aurai voulu savoir pourquoi la femme et la mère du prisonnier ne sont pas venue le voir quelques heures avant l'heure de son exécution.
En conclusion, j'ai apprécié ce livre mais j'ai été un peu déçue car j'espèrais toujour que l'auteur nous en dévoile un peu plus sur ce condamné anonyme
dimanche 30 mai 2010 à 18h35
Tout d'abord merci à tous ceux qui ont laissé des commentaires ici. Vous êtes top nombreux pour que je puisse répondre à chacun mais je suis heureuse que ce billet continue de vibre plus de 3 ans après sa publication.
Par contre, je rebondis sur le commentaire de Grace : veux-tu dire que ton professeur vous a demandé de venir ici pour lire ce billet en particulier ? Voilà qui est intéressant, je n'aurai jamais cru qu'un jour un billet du Biblioblog puisse faire partie d'une séquence pédagogique. Mais après tout, pourquoi pas ?
Maintenant, pour les détails laissés sous silence, comme je l'ai déjà dit, je crois que c'est ce qui fait la force de ce texte. En quoi la nature du crime est-elle importante ? Si cela était vrai, cela voudrait dire que l'on peut parfois justifier la peine de mort ; or je crois que rien ne peut la justifier, pas même le pire crime.
dimanche 30 mai 2010 à 18h51
Bonsoir,
j'ai du lire le dernier jour d'un condamné à mort dans le cadre de mon cours et mon examen de français.
Premiérement, j'ai trouvé se livre froid mais instructif (lorsque notre condamné à mort arrive dans sa cellule et trouve les noms des anciens condamnés qui ont voulu laisser une trace de leur passage).
Deuxièment, j'aurais aimé que Victor Hugo nous dévoile le prénom du condamné à mort( même si fin de compte sa va rien changer à l'histoire).
Enfin,j'ai ressenti ce que cet homme à vécu, on se sent impuisant dans ce genre de situation.
En conclusion, j'ai aimé ce livre et j'espère que dans un avenir proche cette loi sois aboli!
mercredi 4 août 2010 à 20h18
Tombé par hasard sur ce site, il me semble que les commentaires oublient un point à mon avis non négligeable. Je précise que je ne suis ni étudiant, ni professeur. J'ajoute, pour éviter toute ambiguïté, que je ne n'entends nullement militer pour le retour de la guillotine qui est très bien là ou elle est.
La qualité littéraire du "Dernier jour d'un condamné" ne souffre pas la discussion. Je pense que tout le monde est d'accord. Il s'agit d'un grand texte animé par une puissante rhétorique.
Mais, avec tout cela, l'ouvrage laisse une impression gênante. Pour être clair, il laisse l'impression d'une manipulation. Oui, la scène avec la petite Marie est bouleversante, mais, à la réflexion, elle sent le procédé. Un procédé peut être manié à la perfection, il peut être véritablement génial, il reste un procédé, un artifice.
On peut dire la même chose de ce "je" qui cerne en permanence le lecteur, qui lui interdit toute échappatoire et qui me fait furieusement penser au "vous" de "La Modification" de Michel Butor. L'argumentation devient inutile, voire frappée de suspicion. Victor Hugo ne vous demande pas un avis éclairé, il entend vous enchaîner dans l'émotion comme les bagnards dont il décrit le départ sont pris dans leurs "ficelles". Il ne cherche pas à vous faire réfléchir, il vous somme de partager son indignation. Quel fut le crime du condamné? On ne le sait pas et, pire, on nous interdit de le savoir.
On peut trouver mieux comme éveil à l'esprit critique. Avec bien moins de moyens, Vidocq, dans ses "Considérations sommaires sur les prisons, les bagnes et la peine de mort" se révèle finalement plus convaincant, au vrai sens du mot.
Le discours de Victor Hugo, ou plutôt sa narration est finalement un discours d'avocat, mais il n'est que cela. L'avocat est indispensable à la justice mais c'est finalement le juge qui -heureusement- a le dernier mot. Chez Victor Hugo, l'"altera pars", le discours, sinon du procureur, du moins du contradicteur n'existe pas, il est a priori frappé de nullité, nul et non avenu. Cela aussi est une manipulation. Pour des lecteurs du XXIème siècle, cela créée une dangereuse illusion d'optique: on oublie qu'à l'époque de Victor Hugo, à droite comme à gauche, la peine de mort fait l'objet d'un consensus quasi général, que, lors de la parution, en 1829, bien des Français (surtout parisiens) se souviennent encore de la Terreur (moins de quarante ans plus tôt!) et que certains même y ont perdu qui un parent, qui un ami. La guillotine en 1829 fait encore partie du paysage familier. Cela devrait aider à mettre en perspective le propos de Victor Hugo.
Pour conclure brièvement, j'ai peur qu'ici, l'émotion soit privilégiée par rapport à l'analyse et à l'argumentation, et pour tout dire, à la raison.
samedi 14 août 2010 à 14h22
Hugo a raison de ne pas évoquer le crime du condamné.
C'est l'argument principal des esprits bornés que de justifier un comdamnation à mort en relation avec le crime commis. La question principale posée dans ce livre est : "qu'est-ce-que l'humanité et la société?
Les émotions entraînent les gens hors de l'humanité en de pareilles circonstances lorsqu'ils ont à juger et condamner à mort. Les émotions sont nécessaires pour être humain, elles le sont toutes autant pour être inhumain, un esprit supérieur est un esprit qui a appris a dominer ses émotions sans les réprimer. Il est donc normal qu'Hugo, alors, ne nous parle pas du crime de la personne, afin de ne pas attiser certaines de nos émotions. Par contre, il a su utiliser ces mêmes émotions pour nous ouvrir les yeux, à nous, dont la profondeur de réflexion est parfois insuffisante a appréhender sereinement une situation. Un long plaidoyer philosophique aurait, de sa part, ennuyé le lecteur et le message n'aurait pas porté. En face de la masse "bien pensente" du peuple, engluée dans des idées stupides, véhiculé par la loi du talion, par exemple, une idée religieuse qui joue sur l'émotion, il faut des armes lourdes: Hugo a compris que seule l'émotion peut combattre l'émotion pour la plupart des gens. En ce sens, Hugo est un grand pédagogue, il atteint l'intellect du lecteur par l'émotion, cette même émotion qui peut lancer les foules dans la direction opposée.
Les politiques savent bien gouverner en maniant l'émotion, en ce sens Hugo est aussi un grand homme politique.
En ce moment, si cela avait été possible, j'aurai voté Hugo. Cela ne se pouvant, je voterai pour ses fils spirituels, s'il y en a ..............
dimanche 26 décembre 2010 à 22h19
salut tt le monde j aime bien ce roman. Victor hugo écrit co roman pour voir la compassion du lecteur et pour défendre une idée de convraicre d'abolir la peine de mort et aussi il nous fait sentir à quel point les condamnés souffrent .
lundi 28 février 2011 à 20h54
Dénoncer la peine de mort n'est pas chose aisée ! Hugo à travers des pages émouvantes a su nous donner à réfléchir sur une souffrance ressentie douloureusement par le commun des mortels ! Une vision palpable de la mort qui nous guette à chaque instant ! Un livre qui suscite beaucoup d’engagement de la part des lecteurs et surtout de son auteur !
jeudi 9 juin 2011 à 13h25
salam je veux seulement dire que le condamné n'est pas dans la trentaine parce qu'il a dit : Et pourtant l'entendre de cette bouche, encore une fois, une seule fois, voilà tout ce que j'eusse demandé pour les quarante ans de vie qu'on me prend. donc il a 40 ans non pas 30 .
dimanche 10 mars 2013 à 18h51
merci bien je le trouve très important>