Bien souvent, cette méthode me réussit plutôt bien et me permet de découvrir des auteurs dont je n'avais jamais entendus parler. Mais un telle entreprise périlleuse ne peut toujours être couronnée de succès. Ce fut donc le cas avec ce roman-ci, que je sortis de ses étagères il y a quelques jours.
Pour être honnête, je ne suis vraiment pas allée très loin dans l'intrigue. Dès les premières pages, j'ai été gênée par la forme. Le style m'a paru scolaire, poussif, voir totalement artificiel. Bien sûr, il ne s'agit-là que d'un ressenti personnel et subjectif. Afin que vous compreniez mieux de quoi je veux parler, je vous livre ici un extrait qui me semble représentatif.
Extrait :
Arrivé sur place, c'est la choc; c'est effectivement un corps qui gît là, sur le ventre; un corps de femme complètement nue, ensanglanté, les membres mous semblant à peine accrochés à leurs articulations. Il se penche pour mieux observer dans la lumière les mouvements d'une éventuelles respiration; mais pas une parcelle du corps ne bouge. Il retourne rapidement à son véhicule, ramasse sa veste sur le siège avant, prend son téléphone. Il s'approche à nouveau du corps qu'il couvre de son habit, avec douceur et respect, et compose le numéro de la police. Cinq minutes plus tard, une ambulance et deux véhicules des forces de l'ordre arrivent sur les lieux, dans une débauche de bruit et de lumière, stoppent en même temps, et déversent un flot d'enquêteurs mélangés à du personnel médical.
Pendant qu'un policier en tenue interroge leur informateur, le lieutenant de police Jean-Marie Oliveres et une femme en uniforme, se dirigent vers le corps inanimé; deux autres inspecteurs en civil, inspectent déjà les lieux, à la recherche d'indices. La femme s'accroupit près de la victime et lui touche immédiatement la carotide. "Elle est vivante", dit-elle en se retournant, au lieutenant qui se tient debout derrière elle, médusé, comme pétrifié. Étonnée d'une telle réaction, venant d'un flic blindé comme lui, elle demande :"Ça ne va pas?"
Sans répondre, tel un automate, il sort son téléphone cellulaire et compose un numéro.
Éditions Thélès - 221 pages
Commentaires
lundi 26 mars 2007 à 08h55
Excuse-moi Laurence de poster là, mais il faut que tu m'expliques un truc. Quand je viens sur ton blog je vois que vous êtes plusieurs, ensuite j'ai voulu mettre un commentaire sur la note de Douja, les commentaires sont fermés.
et à bientôt
Alors donne-moi un peu de précisions.
Excuse-moi je suis un peu bouchée.
Vous êtes combien sur ce blog ?
Et qui fait quoi ?
Désolée
lundi 26 mars 2007 à 09h08
Salut Amandine
Je vais essayer de répondre à tes questions dans l'ordre tout en étant claire.
Tu n'as pas pu poster de commentaire sur le dernier billet de Dda car en fait ce billet renvoie à un autre (Vice Repetita) et n'est là que pour informer de la mise à jour. Donc si tu veux réagir au billet de Dda, tu pourras le faire sur ce billet
Ensuite, nous sommes maintenant plus de 25 rédacteurs sur le blog, même si seulement une petite dizaine participent régulièrement.
Qui fait quoi? Et bien, chacun des rédacteurs m'envoient par mail des billets concernant leur coup de cœur et je me charge de les mettre en ligne. En général cela correspond à l'énigme du Dimanche soir. Mais Dda, Catherine ou Cœurdechene m'envoient aussi des billets en dehors des énigmes quand un livre les a vraiment marqués.
Voilà ! J'espère avoir répondu à tes interrogations.
lundi 26 mars 2007 à 23h23
Oui merci Laurence, je comprends mieux maintenant. A bientôt