Robert Escarpit nous livre une version toute personnelle de l'origine d'expressions ou de mots que nous utilisons souvent , comme "Tartempion", "à la cantonade", "à la bonne franquette" etc..

Sans me tordre de rire, j'ai trouvé l'ensemble amusant, facile à lire, en somme, plaisant... mais je suis un peu restée sur ma faim, il me semble que cela aurait pù être plus "savoureux".

Mais après tout, c'est de la littérature jeunesse, et cela fait belle lurette que je n'ai plus 10 ans..

Par SuperBuse

Extrait :

L'autre jour, quand une de mes petites-filles m'a demandé de lui dessiner un guilledou, j'ai été bien embarassé. Mon idée première fut qu'un guilledou est une de ces choses dont on parle parfois mais qu'on ne voit jamais. Ce pouvait être n'importe quoi en fait. Par exemple la bobine de bois sur laquelle les marins enroulent leurs cordages, ou bien une espèce de plante grimpante à fleurs mauves, ou bien encore un plat provençal à base de tomates, d'aubergines et d'herbes de printemps. Cela pouvait se plier, se casser, se manger, se mettre sur le tête ou se lancer à la figure. (...)

On ne peut courir quelquechose que si cela se déplace. Il fallait donc admettre que le guilledou se déplaçait et se déplaçait vite puisqu'il fallait courir."

couverture
Éditions Hachette Jeunesse - 221 pages