Bonjour et merci d'accepter de répondre à nos questions. Depuis quelques mois, nous avons proposé aux internautes nos lectures de vos différents romans. C'est en nous appuyant sur ces romans que nous avons conçu cette interview. Qu’est-ce qui vous a amené à écrire de la S.-F. ? Que pensez-vous de la situation du genre en France ?
Un cours de littérature comparée en première année d’université consacré à la S.-F. américaine de l’âge d’or. Premier roman de S.-F. : Chroniques Martiennes de Bradbury. Une véritable révélation, le même vertige que j’éprouvais, enfant, en lisant les mythologies. Naturellement, quand j’ai écrit mon premier roman, Les Guerriers du Silence, je me suis situé dans l’univers de la S.-F. Mais je n’avais aucune idée de la situation éditoriale du genre en France. Je l’ai découverte ensuite, un peu sinistrée, offrant peu de place aux auteurs français. J’ai eu de la chance, finalement, d’être publié par l’Atalante en grand format. Actuellement, on retrouve un peu cette sinistrose et une prédominance de la Fantasy. Peut-être parce que le monde est dur et que les lecteurs ont davantage envie de s’évader dans des univers archétypaux. On peut noter également que les auteurs de littérature générale empruntent de plus en plus au genre tout en restant publiés dans les collections générales, comme si la S.-F. avait fini par s’infuser dans le grand corps de la littérature.
Vos ouvrages proposent toujours une diversité des mondes et des peuples. Est-ce le propre de la Science fiction de permettre d’inventer des mondes ?
Oui, sans doute. Ça fait partie des charmes du genre. Mais l’invention des mondes va de paire avec une grande rigueur. La cohérence est le maître mot. Plus on invente des mondes, d’ailleurs, plus on se doit d’être rigoureux. Le plaisir sera partagé avec le lecteur seulement si l’invention du monde obéit à une certaine logique, à certaines règles.
Comment faites-vous pour rester aussi précis, cohérent dans l’élaboration de ces planètes, ces mondes, ces peuples, dans les détails de vie, des croyances ? Comment faites-vous pour ne pas vous y perdre ?
Je fais énormément confiance dans le pouvoir organisateur de l’inconscient. Ce sont les personnages qui m’introduisent dans leurs mondes. À moi ensuite d’organiser ce qu’ils tentent de me dire. Je prends des notes sur un cahier ou un carnet. Puis, j’essaie, lorsque le roman est fini, de le lire dans la globalité en essayant de repérer les éventuelles incohérences. Et il m’arrive de me perdre ! Je compte alors sur l’éditeur pour débusquer les erreurs, les invraisemblances. L’imaginaire n’est vraiment pas ce grand sac dans lequel on fourre n’importe quoi ; il demande beaucoup de rigueur.
Un message constant dans vos ouvrages est celui de la tolérance, de l’acceptation de la différence qu’elle soit physique ou culturelle. Est-ce vraiment des valeurs qui vous tiennent à cœur, et pensez-vous que la littérature puisse faire avancer les mentalités ?
Ces valeurs, oui, me tiennent à cœur. Je me pose toujours la question de la légitimité du regard. Ce n’est pas parce que mes divers conditionnements, sexe, âge, condition sociale, culture, religion, environnement… me donnent à voir le monde d’une certaine façon qu’il n’existe pas d’autres regards tout aussi légitimes que le mien. Dès lors, au nom de quoi devrais-je imposer mon point de vue aux autres comme, par exemple, les occidentaux l’ont fait au nom de leur religion, puis des lumières, puis de la science ? Je ne sais pas si la littérature fait avancer les mentalités, mais écrire c’est plonger dans le grand fleuve humain pour en retirer des pépites, des fragments de connaissance, de nouveaux regards. J’espère toujours qu’un lecteur sortira changé de la lecture d’un de mes livres, qu’au moins certaines de ses certitudes seront ébranlées, quelle prétention, n’est-ce pas ? Le roman est, parce qu’il donne à voir le monde par les yeux de personnages, l’ennemi des certitudes, du prêt-à-penser.
Vous montrez bien l’influence positive mais surtout négative des religions sur les hommes. Les religions sont-elle toujours néfastes selon vous ?
On en revient à la réponse précédente : les religions s’inspirent d’une parole au départ libératrice pour imposer leur prêt-à-croire, leurs dogmes, leurs pratiques. Elles sont donc l’inverse de ce qu’elles prétendent être, elles qui devraient être des portes ouvertes sur l’inconnu, sur l’âme, sur la véritable liberté, elle sont des prisons, des enfermement, de complexes structures de pouvoir. À ce titre elles sont toujours néfastes. Prenons l’exemple actuel du bouddhisme : le clergé tibétain est pour moi l’inverse de ce que devrait être le bouddhisme, une libération intérieure, un chemin dégagé de tout dogme, de toute hiérarchie. D’ailleurs, à l’origine, le bouddhisme était une réforme de l’hindouisme, une religion dépendante des brahmanes, des prêtres. Un retour vers la simplicité.
Dans l’Evangile du Serpent, le message de Vaï Ka’i apparaît comme une rupture par rapport au discours religieux traditionnel. L’enseignement qu’il dispense est teinté de chamanisme et de philosophie orientale. Pensez-vous que la religion, les religions du Livre, aient perdu ces valeurs pourtant écrites dans la Bible ? Avez-vous eu des critiques de la part de congrégations religieuses pour la Trilogie des Prophéties ?
C’est même sidérant de constater les différences entre l’enseignement des Evangiles et l’Eglise romaine. Comment un texte aussi limpide a-t-il pu donner une structure aussi hiérarchisée, aussi intolérante, aussi meurtrière, aussi empêtrée dans ses querelles et ses dogmes ? On a l’impression que les fidèles ne lisent plus les textes, qu’ils se contentent des interprétations proposées par les « spécialistes », les prêtres, les pasteurs, les rabbins, les imams. Le chamanisme offre une alternative intéressante parce qu’il ne repose pas sur les commandements, mais sur l’expérience. Voilà je crois l’abîme dans lequel se perdent les religions : les disciples n’expérimentant pas, ils théorisent, ils imposent, ils menacent. Il faut lire les épîtres de Saint Paul, le fondateur de l’église actuelle, pour se rendre compte quel abîme le sépare des discours du Christ. Je dirais même que moins on expérimente, moins on ressent, et plus on se montre intolérant. Les fanatiques sont des coquilles vides ficelées par les certitudes. Celui qui expérimente n’a pas besoin d’imposer sa vision aux autres, il se contente d’être. Message également adressé à nos amis scientifiques, qui fonctionnent eux aussi à coups de dogmes et d’anathèmes. Un peu d’humilité, que diable !
Les lois de l’univers sont plus complexes et changeantes que ce qu’ils affirment ! Aucune congrégation religieuse ne m’a critiqué pour L’Evangile du Serpent, tout simplement, je crois, parce que les adeptes ne m’ont pas lu. Il faut un esprit libre pour lire de la S.-F. Hélas, les lecteurs de S.-F. eux-mêmes sont parfois possédés par le démon du fanatisme. Eux qui devraient symboliser l’ouverture d’esprit, la liberté intérieure, ils pensent que seul leur point de vue est légitime, une vraie malédiction !
Dans le Cycle Rohel, le conquérant, il y a la répétition d'un même schéma (Un héros qui arrive sur une planète inconnu, doit lutter pour s'intégrer, trouve un soutien, surtout féminin, puis doit repartir pour trouver la clé qui sauvera son aimée). C'est assez frappant surtout si on lit ce cycle juste après le Cycle des Guerriers du silence. Avez-vous conscience de cet aspect ? Est-ce que des lecteurs vous l'ont déjà fait remarquer ? Comment ne pas se répéter quand on s'engage dans l'écriture du cycle aussi long ?
Oui, on me l’a déjà fait remarquer. Et oui encore, les structures narratives se répètent probablement dans ce cycle. Je n’étais pas conscient de cet aspect en l’écrivant, lié sans doute aux impératifs de la série. Quoi qu’il en soit, Rohel a été une formidable école d’écriture. Il fallait produire trois ou quatre livres par an, donc avancer coûte que coûte. Je crois aussi que vous exagérez l’aspect répétitif. D’abord les planètes ou les mondes sont tous différents, ensuite la série m’a permis des incursions dans la fantasy. Bref, je n’en retire que de bons souvenirs. Je ne suis pas maître de la façon dont les lecteurs apprécient mon travail, mais Rohel compte de nombreux lecteurs et même des inconditionnels. On en revient à la légitimité des points de vue.
Un autre constante de vos romans est le thème du viol. Très souvent dans vos récits, un de vos personnages subit des violences sexuelles.Y a-t-il une raison particulière à cet acharnement physique ?
Pas que je sache. On me le reproche souvent. Je ne sais pas quoi répondre à cette question, sinon que le viol me paraît être l’une des expressions les plus odieuses, les plus lâches, de la barbarie humaine. Il est d’ailleurs toujours associé aux guerres et aux conquêtes, à ces glorifications absurdes et assassines de la virilité, et encore aujourd’hui, il fait partie des stratégies d’occupation. Reste qu’un roman est une descente incontrôlée dans l’inconscient ; ce qu’on en ramène n’est pas toujours explicable.
La notion d’emprisonnement, d’enfermement est également régulièrement présente. Soit dans une vraie prison, soit dans une idée, un conditionnement (comme Mathias, le tueur de L’Évangile du Serpent). Pensez vous que nous soyons tous enfermés par quelque chose ? Qu’il est impossible de prendre du recul par rapport aux événements qui jalonnent notre quotidien ?
Oh que oui !!! Nous sommes bardés de conditionnements. Chacune de nos réactions est provoquée par un conditionnement ou un autre. C’était d’ailleurs l’idée de base du film Dante 01 (film de Marco Caro - janvier 2008) : changeons notre regard sur nous mêmes, débarrassons-nous de nos conditionnements, et nous aurons des autres et du monde un regard différent, neuf. Il est tout à fait possible de prendre du recul. C’est ce que propose le personnage de Sayi dans La Fraternité du Panca : Frère Ewen, prendre le minuscule temps de recul nécessaire pour ne pas agir sous le coup de l’émotion. Laisser passer la vague. Être attentif à ce qui se passe en nous, à nos réactions. Avec sincérité.
Dans Les Guerriers du Silence on peut percevoir une dénonciation du centralisme, du paraître et d’une forme de capitalisme. Pensez vous que la société actuelle ressemble à celle que vous décrivez ? Que nous nous dirigeons droit vers cette forme de pouvoir impérial universel ?
Le centralisme, le capitalisme sont des façons de voir le monde. Des façons qui ont toutes les chances de nous conduire dans l’impasse. Elles reposent sur un principe : le matérialisme. L’idée que la possession et la consommation procurent le bonheur. Or la possession n’est qu’une façon dérisoire de figer les choses, d’arrêter le temps, comme si, en transmettant ses biens, on assurait à soi et ses descendants une forme illusoire d’immortalité. La volonté de possession, l’avoir, le paraître, est un aveu de peur. Et la peur nous conduira un moment ou l’autre vers le pouvoir impérial universel. Quelle aberration ! Regardez le monde : on y meurt de faim pendant que d’autres se vautrent dans des richesses insensées. On nous vend actuellement une réforme soit disant nécessaire ; or c’est un saut en arrière d’un siècle qu’on nous impose. Une déréglementation, un retour au darwinisme social, à la loi du plus économique, du plus fort. Je n’y vois pas de progrès. La solidarité me paraît être une notion réellement moderne. Revenons aux Evangiles : ce que vous faites au plus petit d’entre nous, c’est à moi (le Christ) que vous le faites. À la poursuite aveugle de l’avoir, il faudrait substituer celle de l’être.
Porteurs d’Âmes tourne autour de l’invention d’une machine par une société secrète extrêmement bien organisée et implantée. Cela repose-t-il sur une base concrète ? On connaît la société Bones & Skull aux Etats-Unis, le système se déplace-t-il en France ?
Je me suis basé sur la société secrète Bones & Skull, mais je ne sais pas si le système se déplace en France. J’avais simplement besoin d’avoir un aspect secret, élitiste, pour la machine. Et puis, les organisations secrètes offrent de formidables ressorts romanesques, évoquant la théorie des complots.
Ayerdhal évoque beaucoup dans ses écrits la notion de perte de l’humanité, de totalitarisme, thème que vous abordez aussi régulièrement. Est-ce un thème commun à la majorité des auteurs de S.-F. avec celui de l’environnement ?
Les anciens comme Orwell et Huxley ont déjà labouré le terrain. Le totalitarisme est un risque permanent, toujours à cause de cette légitimité dont nous parlions précédemment, cette tentation permanente d’imposer aux autres sa vision, son point de vue, son système. De plus, le XXème siècle a été très riche en totalitarismes divers, nazisme, stalinisme, tyrannies de toutes sortes en Afrique, Asie, Amérique du sud, bref, c’est donc une préoccupation constante des auteurs de S.-F., tout comme l’écologie, à partir des années 70 principalement. De là à dire que les auteurs de S.-F. sont des résistants aux totalitarismes qui rampent dans les zones obscures, peut-être pas ! Il y a d’ailleurs une forte tradition d’auteurs S.-F. américains adeptes de la toute puissance de l’empire. Toujours est-il qu’en cette période de peur généralisée, de frilosité, la tentation du totalitarisme se fait de plus en plus pressante. La peur est l’alliée naturelle des tyrans. Il revient donc aux auteurs d’étudier les mécanismes à l’œuvre pour les dénuder. L’exemple des OGM est frappant : il s’agit de l’avènement d’un totalitarisme économique, d’une forme de colonisation invisible, qu’on nous présente comme un bienfait pour l’humanité. Demandez aux paysans indiens ou sud-américains ce qu’il en est. Les semenciers en font des esclaves modernes par l’obligation de racheter chaque année leurs semences. Où est le progrès là dedans ?
Vous intervenez aux Utopiales de Nantes, notamment en Table Ronde avec Pierre Bottero sur le sujet de la Fantasy. Vous avez- vous-même fait une incursion dans le genre avec Kaéna, La Prophétie. Pourquoi ne pas avoir continué ? Que pensez-vous de la Fantasy ?
J’adore la fantasy ! Et j’y ai fait plusieurs incursions : Atlantis ; L’Enjomineur, un cycle de fantasy historique, et même dans les Rohel avec Lucifal. Je trouve actuellement qu’elle n’est pas assez créative, qu’elle a tendance à se renfermer sur des structures éprouvées (héritées de Tolkien), mais je viens de relire Terremer, d’Ursula Le Guin, et je me sens vraiment bien dans ce genre d’univers. Je pense revenir dans la fantasy très bientôt, j’ai en tout cas un projet dans ce sens.
Pierre Bottero est un auteur de romans pour la jeunesse. En avez-vous lu ? Pensez-vous écrire des romans « jeunesse » ? Les thèmes que vous abordez dans vos ouvrages ne seraient-ils pas plus parlant pour la génération future ?
Hélas, je n’ai pas le temps de lire tous les romans de mes confrères œuvrant dans la jeunesse, hormis Eric Lhomme, Herbé Jubert, Danièle Martinigol, Alain Grousset et Fabrice Colin, que je connais bien. Votre question tombe à pic : je viens de finir un roman pour la jeunesse, une uchronie qui paraîtra chez Flammarion en octobre (titre : Ceux qui Sauront). Après Kaena, j’ai aimé cette nouvelle expérience, et je la renouvellerai certainement, si j’en ai le temps bien entendu. La collection s’appelle Ukronie et est dirigée par Alain Grousset.
Le Cycle de l’Enjomineur rappelle vos origines vendéennes. Cependant, le cadre et les faits sont très précis. Réunir toute la documentation pour une telle entreprise doit être un travail de longue haleine… Comment vous y êtes-vous pris ? (c’est l’historien qui parle )
Il m’a fallu quatre mois pour mes recherches. J’avais tellement peur d’être à côté de la plaque, de me faire allumer par les historiens , que j’ai essayé de prendre toutes les garanties possibles. J’ai lu une centaine de livres, consulté je ne sais combien de sites Internet, je suis allé aux archives départementales de Nantes, dans les musées, sur le terrain, bref, je me suis appliqué comme jamais ! Ça change de la S.-F. et des mondes inventés, où on déterre une histoire fictive. Là, on se base sur des éléments existants, et c’est intimidant. J’ai constaté aussi que les historiens n’étaient pas d’accord entre eux sur la période malgré l’abondance de documentation, et j’ai perdu un peu mes complexes
Un défi : essayer d’interdire dans le texte tous les mots entrés dans la langue après la période évoquée. La galère, l’obligation de vérifier un mot sur deux dans le dictionnaire. Passionnant aussi, une plongée en profondeur dans la langue française, un bonheur.
Au niveau de l’écriture, avez-vous des conseils à donner pour écrire de la S.-F. dans la lignée du livre d’Orson Scott Card paru récemment ?
Aucun conseil. Je ne crois pas qu’il y ait d’autre recette que suivre son chemin, entendre sa musique qui n’est à nulle autre pareille. Pas de dogme là non plus, mais la quête de sa liberté intérieure. Écrire est, je crois, une épreuve initiatique, une errance dans ses labyrinthes intérieurs. À chacun de trouver son fil d’Ariane.
Pour s’immerger dans vos mondes et appréhender vos univers, quelles lectures nous conseilleriez-vous ?
Mes premiers ouvrages : les Guerriers du Silence, Rohel, Wang, Abzalon, les Derniers Hommes et les Fables de l’Humpur. Mais, et c’est la liberté du lecteur, on peut s’immerger quand on veut et où l’on veut. Selon ses envies, son intuition… Pas de règles là non plus.
Pour finir, et comme c'est la tradition sur le site, nous vous laissons les derniers mots pour nos visiteurs.
Eh bien, cher ami visiteur, j’espère que ces quelques mots t’auront donné envie de découvrir de nouveaux mondes, et si tu es un lecteur assidu, de revenir me rendre visite de temps à autre. Quoi qu’il en doit, je te souhaite une belle et longue vie.
Et merci à Biblioblog de m’avoir si gentiment accueilli !
Interview de Pierre Bordage - mai 2008 - Tous droits réservés Biblioblog
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Commentaires
jeudi 29 mai 2008 à 16h06
Super ! Elle est enfin publiée !

Que du bonheur
Merci Laurence pour m'avoir "forcé" la main...
jeudi 29 mai 2008 à 17h47
Bravo pour cette interview ! Bravo pour les questions si pertinentes ! C'est une bonne chose d'apprendre que Pierre Bordage se remet à la jeunesse.
Le livre que je préfère de lui c'est Les fables de l'Humpur , un peu ancien mais superbe.
jeudi 29 mai 2008 à 18h36
Merci pour cette interview. J'ai découvert Pierre Bordage cet hiver avec "porteurs d'âmes" et j'ai beaucoup aimé. Je souhaite continuer à découvrir cet auteur.
dimanche 1 juin 2008 à 18h01
Cette interview est vraiment très intéressante, elle me donne envie de découvrir cet auteur ! J'ai peu de connaissance de la SF et de la fantasy mais je trouve que les romans de ce genre parviennent à véhiculer de nombreux messages et je me suis souvent surprise à aimer des livres que je ne pensais pas aimer au début... un nouvel auteur à découvrir pour moi ! Merci Coeurdechene et Dédale (et Laurence pour la logistique !) !