Dans la Barcelone des années 20, David, un jeune écrivain en mal d'amour signe un pacte avec un mystérieux éditeur qui lui promet la gloire... David est orphelin. Il travaille comme grouillot pour le journal La Voz de la Industria. Un soir de coup de feu, on cherche à remplacer au pied levé un rédacteur manquant. C'est l'occasion rêvée pour David de faire ses preuves. Le pari est gagné. Les lecteurs redemandent de ses histoires dominicales. Ainsi, David va faire ses gammes en écriture, gagner ses galons sous l'œil protecteur du directeur de la rédaction et de Don Pedro Vidal, la star de la publication. Riche, écrivain en dilettante, il prend David sous son aile et ce dernier peut enfin vivre de son rêve : écrire.
Tout heureux de son succès, David accepte la proposition de deux éditeurs peu scrupuleux : produire tel un galérien plusieurs ouvrages sous un pseudonyme. Mais ne pouvant tenir le rythme, il jette l'éponge et sa vie sombre à nouveau. Jusqu'au jour où il rencontre Andréas Corelli, un mystérieux éditeur français. Ce dernier lui propose d'écrire un livre très spécial pour une somme astronomique. La fortune et même plus encore sont peut être au bout de sa plume s'il arrive à écrire une histoire pour laquelle les hommes seraient capables de vivre et de mourir, de tuer et d’être tués, d’offrir leur âme.
David aurait-il vendu son âme au Diable ?
Intrigué, le lecteur se dit qu'il va s'engager dans une passionnante enquête. Sauf que le héros n'assure pas vraiment son rôle.
David est tant obnubilé par ses problèmes qu'il semble égoïste. On a l'impression qu'il ne se préoccupe de son entourage que quand ces derniers le forcent à sortir de ses noires réflexions. J'ai trouvé qu'il s'apitoyait un peu trop sur son sort. Peut être aurait-il fallu un personnage un peu plus combatif. Isabella, une jeune fille qu'il prend sous son aile pour lui apprendre les ficelles du métier d'écrivain, m'est apparue beaucoup plus consistante, avec son tempérament bien trempé.
Ensuite, j'ai failli laisser tomber la lecture tant l'histoire d'amour entre David et Christina est impossible à suivre. Si on veut avoir la dent dure on pourrait même la qualifier de creuse. Elle n'apporte pas grand chose au récit si ce n'est compliquer un peu plus les affres du héros. Déjà un peu échaudée par quelques longueurs, j'ai peut être - étant en phase lecture rapide - sauté les quelques lignes expliquant son attitude. J'ai eu comme un blanc tout d'un coup. L'abandon ne s'est joué qu'à un fil ténu.... de curiosité.
J'ai voulu savoir jusqu'où pouvait aller l'auteur dans les péripéties qu'il faisait vivre à son personnage. Après la perte de sa belle, ce dernier semble pris dans un tourbillon chaotique. On se croirait dans les meilleures scènes d'un film de James Bond. Là encore, la lecture rapide a du bon. Et j'ai arrêté de compter le nombre de fois où David arrive sur des lieux où la porte est "étonnamment" restée ouverte.
Bon, le héros a tout le même droit à des circonstances atténuantes vu que l'auteur le place comme une pauvre souris dans un labyrinthe inextricable avec un chat pervers à ses trousses. Comme lui on ne sait plus qui est qui tant les personnages changent de camps. Entre le Patron, Andréas Corelli, si mystérieux dont on ne sait s'il est un ange de Dieu ou du Diable, la police, un avocat qui joue sur tous les tableaux. Bref, on ne sait plus à qui se fier. Si l'auteur a voulu brouiller les pistes, il a bien fait mais le risque est de perdre pas mal de lecteurs.
Si l'enquête de David sur le chat qui joue avec lui s'essouffle, si je n'ai pas retrouvé sur cette partie de l'histoire le souffle de L'ombre du vent, l'auteur est sauvé par le reste. Il n'a pas perdu son sens de la description des ambiances de la Barcelone. Il donne envie d'aller voir sur place. J'ai adoré tous les passages dans la librairie de Sempere Père et Fils. C'est tout à fait un endroit où l'on aimerait rester des heures, des jours à discuter avec le maître des lieux. Je serais également restée plus longtemps dans ce fameux cimetière des livres oubliés. Mais bon, c'est un peu léger pour un roman de plus de 500 pages.
Le jeu de l'ange me laisse donc un peu perplexe. Je suis déçue par l'enquête policière mais ravie par la Barcelone et les personnages qui soutiennent le personnage principal. Une histoire à la Dickens teintée de mythe de Faust en contrat avec Méphisto, que l'on tente de mettre aux goûts du jour mais malheureusement le scénario ne colle pas vraiment. A vouloir tenir plusieurs histoires en même temps, l'auteur se perd un peu en cours de route. J'ai été contente que cela se termine. Dommage pour mes espérances.
Du même auteur : L'ombre du vent
Dédale
Extrait :
Les jours passaient en lectures et en frictions. Accoutumé depuis des années à vivre seul et dans cet été d'anarchie méthodique et négligente propre à tout célibataire endurci, je voyais mes habitudes bien ancrées dynamitées peu à peu, de façon subtile mais systématique, par la présence constante d'une femme dans la maison, même s'il s'agissait que d'une adolescente turbulente au caractère imprévisible. Je croyais au désordre organisé ; pas Isabella; Je croyais que les objets trouvent d'eux-mêmes leur place dans le chaos d'une demeure ; pas Isabella. Je croyais à la solitude et au silence ; pas Isabella. Si je cherchais un coupe-papier, un verre ou une paire de chaussures, je devais demander à Isabella où la Providence lui avait inspiré de les cacher.
- Je ne cache rien. Je range les choses là où elles doivent être : ça n'a rien à voir.
Pas un jour ne s'écoulait sans que l'envie ne me vienne une bonne demi-douzaine de fois de l'étrangler. Lorsque je me réfugiais dans le bureau en quête de paix et de calme pour réfléchir, Isabella ne manquait jamais de faire son apparition quelques minutes plus tard, tout sourire, pour m'apporter une tasse de thé ou des petits gâteaux. Elle tournicotait dans la pièce, allait à la fenêtre, rangeait ce qui traînait sur la table, puis s'enquérait de ce que je fabriquais là-haut, toujours muet et mystérieux. Je découvris que les filles de dix-sept ans possèdent des facultés verbales d'une ampleur telle qu'elles sont contraintes par leur cerveau à les exercer toutes les vingt secondes. Le troisième jour, je pris une décision : il fallait lui trouver un petit ami, sourd de préférence.
Éditions Robert Laffont - 537 pages
Traduction de l'espagnol par François Maspero
Commentaires
mercredi 16 septembre 2009 à 11h06
Je te rejoins sur la quasi totalité de ton article. Et c'est effectivement très triste quand on arrive à se dire "ca y est, enfin terminé", sur le livre d'un auteur dont le premier roman a été une telle découverte... Bonnes prochaines (meileures) lectures....
mercredi 16 septembre 2009 à 16h57
allons bon... me voilà bien embarassée, puisque ce livre est aussi sur ma liste... mais prudente, je vais suivre le conseil, et lire déjà son premier roman...
merci à tous deux.
bises
mercredi 16 septembre 2009 à 18h40
Après le coup de coeur absolu de l'ombre du vent, je redoute la même semi-déception
jeudi 17 septembre 2009 à 10h42
Une grosse déception pour moi aussi. Ne t'inquiète pas, je me suis également complètement perdue vers la fin du livre qui m'a paru totalement illogique.
jeudi 17 septembre 2009 à 13h56
je suis relativement d'accord avec toi! Relativement car contrairement à toi, sur le coup je n'ai absolument pas boudé ma lecture. Je l'ai même dévoré. Mais plus le temps passe, plus je trouve qu'il a joué avec la facilité (notamment la fin. Cet épilogue m'a exaspéré tellement je l'ai trouvé fantastique!)
Mais bon, il faut lui accorder que, quand même, c'est un roman qui se dévore et qui, je pense, plaira au plus grand nombre.
vendredi 18 septembre 2009 à 09h59
Tout à fait d'accord avec tous ces commentaires. J'ai dévoré L'ombre du vent; j'ai cru à ce moment-là que nous tenions un grand romancier. Malheureusement, le second (qui reprend une partie des mêmes personnages mais se déroule avant le premier opus)est totalement décevant. Le charme est rompu. Tout se passe comme si Zafon avait tout dit dans le premier, mais avait voulu gager un peu plus d'argent encore en creusant le filon, sans s'apercevoir que ledit filon était épuisé...
samedi 19 septembre 2009 à 18h08
Au "Masque et la Plume" sur France Inter, les critiques ont littéralement descendu le "Jeu de l'ange", trouvant que l'auteur n'avait pas forcé sur la narration et reprenant le thème de "L'ombre du vent" ! Osant même dire que, vu le prix qu'il avait demandé pour ce second roman, celui-ci était vraiment très, très léger ... C'est dommage de décevoir à ce point après avoir écrit un chef d'œuvre !
lundi 21 septembre 2009 à 13h47
Je suis déçue par ma lecture moi aussi. Je n'ai pas lu "l'ombre du vent" mais pour l'instant, je passe.
mercredi 23 septembre 2009 à 15h15
Moi, je ne suis pas d'accord, je n'ai pas boudé mon plaisir avec" le Jeu de L'ange" que j'ai la chance d'avoir pu lire en V.O Bon d'accord la fin... mais j'avais déjà pensé cela lors de la lecture de "L'ombre du Vent". C'est tout de même autre chose qu'un simple livre à intrigues! Une belle écriture et une incroyable imagination. On vit hors du temps pendant pas mal d'heures! Lisez les deux et faites-vous votre opinion. Les critiques critiquent, c'est leur boulot!
isamar
mercredi 23 septembre 2009 à 16h22
pas de veine avec les livres... on me l'a offert également...
mercredi 23 septembre 2009 à 18h10
J'ai l'impression que ma crainte d'êytre déçue par ce titre était fondée ! Dommage... J'attendrai la sortie poche pour me faire un avis !
lundi 28 septembre 2009 à 17h19
NON NON et NON mais quelle déception!!L'ombre du vent m'avait transportée j'étais complètement "addicte" mais le jeu de l'ange !!! j'ai trainé les pieds pour parvenir à terminer ce bouquin. Dommage. Le seul point positif je trouve tout de même que Maspero fait de merveilleuses traductions.
lundi 28 septembre 2009 à 21h13
Merci à tous et toutes pour vos visites et commentaires.
Eh oui, en littérature, il y a aussi des moments de déceptions. Cela donne plus de prix aux belles découvertes et aux réussites.
Bonnes prochaines lectures
dimanche 4 octobre 2009 à 10h28
Une analyse très juste ! J'ai aussi été déçue... Les deux romans n'ont rien à voir, quel dommage!
mardi 1 décembre 2009 à 12h36
et bien j'ai fini par l'ouvrir ce gros pavé... et j'aime ! Probablement à cause du lien que j'y vois avec Faust... dommage de n'avoir pas lu l'ombre du vent avant, mais grosse tentence à lire les livres dans le désordre...
jeudi 3 décembre 2009 à 08h14
Violette, eh oui, cela arrive parfois. Peut être parce que les auteurs sont peut être un peu trop "poussés" par les éditeurs ?? Qui sait ?
Mazel, si tu as aimé, tant mieux, très bien.
Quant à lire les ouvrages dans l'ordre de publication... pourquoi puisqu'il s'agit d'histoires bien différentes.
dimanche 20 décembre 2009 à 20h27
Je suis d'accord avec l'ensemble des commentaires...Moi aussi, j'avais vu dans 'L'Ombre du Vent" un véritable chef-d'oeuvre.Je l'avais lu avec beaucoup d'émotion. Ici, je suis déçue par "le jeu de l'ange"... Mais il est très difficile d'écrire deux chefs-d'oeuvre à la suite...
jeudi 24 décembre 2009 à 17h16
Effectivement, après la merveille de "l'Ombre du Vent", on l'attendait au tournant et comme beaucoup dès la sortie du "Jeu de l'Ange" je me suis précipitée. Il ya toujours cette belle écriture et ce gros travail d'imagination. Néanmoins, on s'y perd, trop de personnages tournant leurs vestes et une fin qui nous laisse sur notre faim. A se demander si on a vraiment compris le livre une fois refermé. Pas de regrets, peut-être le lire avant "l'Ombre du Vent" pour toucher du bout des doigts l'univers barcelonais de l'auteur et pour encore mieux apprécier son premier chef d'oeuvre. D'ailleurs peut-être serions-nous moins perdus car sa deuxième histoire se passe avant, légérement troublant. Une bonne lecture, longue et décevante. Je le conseille tout de même juste pour le plaisir et laisser place à l'imagination.
mercredi 6 janvier 2010 à 18h24
Moi aussi, j'ai été un peu déçue par la fin du Jeu de l'ange mais je n'ai eu aucun mal à aller jusqu'au bout. Envie de le relire pour voir tout ce qui cloche. Pas d'explication finale satisfaisante. Trop facile de tout mettre sur le dos d'un fou.
Une des qualités (rassurantes pour les âmes sensibles)de l'Ombre du vent était que l'intervention diabolique était habilement suggérée pour être ensuite écartée par une explication plausible. Une des faiblesses était le recours à une lettre pour tout expliquer au lecteur. Un peu facile.
Pour revenir au Jeu de l'ange, les échanges verbaux et les liens qui se tissent entre le narrateur et Isabella dans la maison à la tour sont malgré tout géniaux (et beaucoup plus riches qu'entre le narrateur et Cristina. On en arrive à se demander pourquoi il s'encombre de cette relation si compliquée.
Zafon abuse des descriptions de ciels sanglants et d'atmosphère poudreuse ou dégoulinante. Les ambiances se suivent et se ressemblent. Maintenant je sais qui Eduardo Mendoza parodie dans ses enquêtes d'un échappé de l'asile.
J'ai quand même passé de très bons moments mais je me demande franchement ce que donneront les deux autres oeuvres de la tétralogie annoncée..
jeudi 7 janvier 2010 à 12h38
En lisant tous les commentaires précédent je me rends compte que beaucoup de gens ont l'air déçu, et j'avoue que ça m'étonne...
Moi aussi j'avais précédemment lu l'ombre du vent et j'avais beaucoup apprécié, mais j'aime également le jeu de l'ange, et peut-être même plus...plus profondément je pense. C'est vrai que David est assez hésitant, qu'on comprend souvent avant lui, et qu'il est d'un naturel plus que morose mais ça fait partie du roman. David est comme n'importe quel homme qui se cache la vérité pour ne pas l'affronter, comme nous le faisons tous et son humeur noire est le ton même du livre, selon moi du moins. Ajoutez à cela les réflexions du patron sur l'homme et sur la foi, puis cette fin ( que j'ai aimé) qui n'en est pas vraiment une et qui se passe en fait avant l'ombre du vent et je trouve que vous aurez une parfaite définition de "vie"... Je pense que le jeu de l'ange est... "plus vieux", et...je ne sais pas trop, j'imagine peut-être, mais je pense que c'est une autre manière de voir le cimetière des livres oubliés : on peut en attendre l'espoir et le renouveau que représente Daniel mais il contient également nombres d'histoires dont on ne sait plus rien, dont on ne saura jamais rien,le cimetière des livres oubliés est un endroit de rêve mais il a aussi tout un côté sombre ( on nous mentionne d'ailleurs l'homme en noir ). Pour moi, l'ombre du vent et le jeu de l'ange se complètent et se renforcent et je n'ai pas du tout était déçue par ma lecture ^^
jeudi 7 janvier 2010 à 13h43
Nous auront peut-être des chances d'en sovoir plus... un troisième volume est prévu... mais je ne me souviens plus où j'ai lu l'info.
samedi 16 janvier 2010 à 12h32
je suis tellement déçue par le jeu de l'ange après avoir pris tant de plaisir avec l'ombre du vent, oui c'est un livre plein de courants d'air, on ne comprend rien, c'est d'un confus ! j'avais tellement hâte de retrouver le cimetière des livres, et puis rien...j'avais envie de secouer David...j'ai vraiment essayé de tenir, mais finalement j'ai abandonné la lecture
dimanche 17 janvier 2010 à 11h00
Mazel : un troisième volume ??? Ciel ! je crois que cela se fera sans moi
Merci à tous et toutes pour vos commentaires. Vu le nombre de lecteurs déçus par Le jeu de l'ange, le troisième ouvrage a un sacré challenge à relever. Bon courage à l'auteur.
dimanche 7 mars 2010 à 19h17
Je rejoins nombre des commentaires ci-dessus. J'avais beaucoup aimé "L'ombre du vent" et j'avais donc une attente importante avant de commencer à lire "Le jeu de l'ange".
Pour moi ce dernier n'est qu'un ersatz du précédent. Certes on retrouve le savoir faire d'écrivain de Carlos Ruiz Zafon, ses astuces pour soutenir l'intérêt du lecteur. Pour ma part je reconnais avoir lu avec intérêt les deux tiers du livre, puis je me suis mise à douter de la capacité de l'auteur à boucler son intrigue . L'imagination est toujours là mais semble apauvrie, beaucoup de questions restent sans réponses à la fin du livre.
Je suis déçue mais optimiste par nature, je ne perds pas totalement confiance dans cet auteur, je lui laisse encore la chance d'un prochain ouvrage pour me séduire et m'étonner.
jeudi 10 juin 2010 à 21h45
Bonjour, je suis actuellement sur Barcelone et je fais un "tour" des coins de la ville qui sont écrits dans le livre, mon problème, c'est que je n'arrive pas à me rappeler l'adresse et le numéro de la maison qu'achète David, il me semble que c'est rue Flassaders mais je n'en suis pas sur... Est ce que quelqu'un pourrait m'aider?
Merci beaucoup!
jeudi 15 juillet 2010 à 08h47
Je rejoins la déception des commentateurs précédents. Pour moi, le dernier tiers du livre devient une histoire à dormir debout. Ce n'est pas ma conception de la littérature.
Dans ce libre, un rebondissement à chaque chapitre et vers la fin cela devient invraisemblable. Et puis aucune pause, aucune sensualité, aucun plaisir de la vie.
Si on veut retrouver l'ambiance de la Barcelone du début du XXème siècle, n'oublions qu'il y a Montalbán, jusqu'à nos jours inégalé.
jeudi 15 juillet 2010 à 08h50
J'ai oublié de mentionner que j'ai lu ce livre en espagnol et je puis dire qu'il y a longtemps que je n'avais lu une langue aussi pauvre. C'est à souligner
samedi 19 février 2011 à 10h10
moi aussi je suis d'accord avec ce que tu dis : je suis en train de rédiger mon billet et au final, je crois que c'est un livre qui ne me laissera comme souvenir qu'ennui et déception
mardi 1 mars 2011 à 18h59
Je ne suis pas vraiment d'accord avec les commentaires. J'ai trouvé le jeu de l'ange tres bien et captivant. Je trouve ça inutile de le comparer à l'ombre du vent, ce n'est pas du tout le meme effet recherché. Tout est plus sombre dans le deuxieme opus et ça aborde des themes moins légers que l'ombre du léger.C'est, je pense, d'ailleurs pour ça qu'il a déçu. Il est plus recherché. Peut etre trop pour certains qui n'en voulait pas autant. Enfin bon, tout ça pour dire, que je le conseille.
mardi 1 mars 2011 à 19h01
jeudi 10 mars 2011 à 16h20
.'ai commencé par le Jeu de l'Ange et je n'ai absolument pas aimé, verbeux, pédant et pas très bien écrit.
En revanche l'ombre du vent que j'ai entamé avec beaucoup de septicisme m'a énormément plu. Quid du 3ème?
Merci de votre commentaire
mardi 19 avril 2011 à 17h54
J'ai lu les deux, et bien sûr j'ai préféré de loin le premier roman; mais de là à dire que le second est écrit dans une "langue pauvre"!!! il ne faut pas exagérer! Il y a de très jolis tableaux et de belles descriptions, le suspens est toujours au rendez-vous et l'émotion est transmise (j'entends par émotion toutes sortes de sentiments: peur, angoisse, joie, amour...) puis il ne faut jamais aborder un livre avec des "à priori" ou des attentes particulières, c'est facile de critiquer ensuite s'il ne correspond pas à l'idée que vous vous en étiez faite.
mercredi 27 avril 2011 à 14h15
Bonjour à tous !
J'ai aimé le jeu de l'ange et je suis sidérée par tant de critiques négatives. Heureusement que quelques uns osent dire qu'ils ont aimé, ça me rassure ! Je n'ai pas lu l'ombre du vent donc je ne peux pas comparer (et je ne pense pas qu'on est forcément besoin de comparer..) mais je ne peux pas résister à l'envie de défendre le jeu de l'ange.
D'abord si vous vous perdez du fait des "retournements" de veste et que vous n'êtes pas capable de comprendre tout ce qui se passe dans le livre, c'est pas forcément de la faute de l'auteur... Mais bon c'est peut être moi qui aime les histoires compliquées pleine de trahisons, de doubles jeux, etc. Ensuite le personnage principal est sombre, oui, il s'encombre d'une histoire d'amour qui ne lui apporte rien mais je trouve que cette amour passionné (sans explication objective) et tragique apporte un peu plus au personnage sombre de David. Et oui, David est sombre, un peu égoïste parfois et un peu victime d'autres fois. Et alors ? Vous avez forcément besoin d'un personnage principal beau, fort, grand, courageux ? Moi je trouve que ça lui donne de l'humanité, de la profondeur, de la complexité, et je m'y retrouve un peu, je pense que ce côté sombre fait partie de l'homme, mais bon, hacun son point de vue.
Après le style de l'auteur, les descriptions, l'ambiance sont très bons, il semble qu'on soit au moins d'accord sur ça.
J'ai aussi apprécié la réflexion sur la religion.
Et je ne suis pas sûre que le but d'un livre est que l'histoire soit vraisemblable.. Il y a une part fantastique oui. Et c'est sûr que si on aime pas le fantastique.. mais de là à dire que ce n'est qu'ennui, qu'il faut se forcer à finir. Et beh!
Pour conclure je trouve toutes ces critiques injustes. Et je pense qu'on ne doit pas juger un livre par ce qu'on attendait de lui mais juste pour lui-même.
Pour ceux qui aiment le suspens, l'enquête, les ambiances un peu sombres, un peu de réflexion, qui ne sont pas gênés par un côté fantastique et qui ne veulent pas forcément un héros tout puissant, ne vous découragez pas, lisez ce livre! Je dirai aussi que ça me fait penser à la littérature latino-américaine, où réalisme et fantastique sont tous deux présents sans que ça gène personne :).
Fin voilà tout ça pour dire : je conseille!
jeudi 19 mai 2011 à 12h32
bravo a MamzelleL, enfin quelqu'un avec qui je suis d'accord. Moi j'ai lu l'ombre du vent en premier,une grande découverte pour moi, et ce second livre ne me gêne absolument pas. Je l'ai dévoré. Pourquoi toutes ces critiques cartésiennes,un peu de fantaisie et de lyrisme, que diable (sic). Il dépeint des personnages consistants, il parle de livres, d'un libraire comme on rêverait d'en avoir un au coin de sa rue, et de Barcelone. J'ai aimé!!!
lundi 6 juin 2011 à 19h26
Un peu déçu par Le jeu de l'ange également, surtout la deuxième moitié. Par contre, je vous conseille vivement "Marina" du même auteur, un roman antérieur à "L'ombre du vent".
lundi 13 juin 2011 à 09h15
D'abord, ce qu'on "aime" ou "n'aime pas" ne dit rien sur la qualité d'un ouevre littéraire, mais révèle des préférences subjectives du lecteur. Un oeuvre littéraire doit être lu sans à priori, sans comparaisons, sans préjugés; de façon herméneutique, - l'esprit ouvert.
J'ai lu les deux romans et je les ai autant aimés tous les deux, chacun de sa façon.
lundi 5 septembre 2011 à 19h00
alors là, je suis completement en désaccord avec ts ces commentaires !! jai été transporté par 'le jeu de l'ange', peut etre legerement moins bien que 'lombre du vent', mais qd meme, ce personnage sombre et le tres mysterieux adreas corelli m ont bcp plu, ainsi que l'épilogue du roman !!
lundi 5 septembre 2011 à 19h02
..et donc je recommande également ce livre, tt comme MamzelleL et bertrand !!!!
>> super roman !!!
vendredi 30 décembre 2011 à 21h22
J'ai déjà lu l'Ombre du Vent que j'ai beaucoup aimé, et qui d'après mes souvenirs, contenait quand même des longueurs, notamment au début.
Je viens de lire le Jeu de l'Ange, que j'ai préféré au premier roman. Je l'ai trouvé plus intéressant et captivant, plus noir et plus stressant notamment vers la fin.
Par contre le seul point sur lequel je suis déçue, c'est que je n'ai vraiment pas bien compris la fin de l'histoire, je reste un peu sur ma faim du coup... Je ne sais si j'ai juste mal compris ou si l'on doit se faire sa propre inteprétation de la fin....
Je le conseille malgré tout!
dimanche 3 juin 2012 à 22h34
Bonjour a tous !
Personnellement j'ai adoré L'ombre du vent, un peu moins le jeu de l'ange mais je souhaiterai connaitre le titre de la suite de cette aventure ... Quelqu'un pourrai m'aider ?
Merci d'avance
M.
mercredi 15 août 2012 à 17h41
La suite est parue en espagnol en 2011. Elle a pour titre El prisionero del cielo.
Le temps de la traduction et nous retrouverons la plume de Carlos Ruiz Zafon sur les tables des librairies, j'imagine.