Biblioblog

Littérature francophone

• Back Up de Paul Colize : cela fait 8 ans que je défends les romans de Paul Colize sur Biblioblog. Les habitués ne seront donc pas étonnés de le retrouver cette année encore dans mon bilan. Mais cette fois, c'est du grand, du très grand Colize ! Pour tout amateur de polar et de rock'n roll ! (Laurence)
• Ce que j'appelle oubli de Laurent Mauvignier : Ce libre est librement inspiré d'un fait divers survenu à Lyon en décembre 2009. Un jeune homme entre dans un supermarché, se dirige vers les bières. Il en ouvre une, étanche sa soif. Quatre vigiles l'entourent, l’emmènent vers la réserve. Il n'en sortira pas vivant. Ce texte est un coup de poing qu'il faut lire absolument. (Dédale)
• Chroniques de Jérusalem de Guy Delisle : Un chef-d'oeuvre, dessiné, de Guy Delisle qui embarque le lecteur dans Jérusalem. Il utilise le dessin pour décrire la vie quotidienne, et c'est très éclairant. (Yohan)
• Druide d'Olivier Peru : Dans la Forêt, un Mal rôde. Le monde des hommes est en danger. Déjà, plusieurs ont été assassinés. Les Druides, maîtres de la Forêt, sont impuissants face à la menace qui plane. Malgré tout, Obrigan, un Druide renommé, va enquêter et tenter l'impossible pour sauver son monde. (Cœurdechene)
• Elle joue de Nahal Tajadod : Dans ce roman traversé par des personnages réels, Nahal Tajadod fait voir au lecteur une autre image de l'Iran, au présent et au passé, pour le meilleur et pour le pire. (Joël)
• L'iguifou de Scholastique Mukasonga : Ce recueil de nouvelles emmène le lecteur au Rwanda et le confronte aux séquelles. Un ouvrage important de Scholastique Mukasonga. (Yohan)
• Le jardin vu du ciel de Richard Dembo : L'an de grâce 1715, sous le règne du vieux Kangxi, Lag Shining « la vie calme », Castiglione, peintre et jésuite italien de son état arrive en Chine. Après bien des brimades et années de patience, devenu enfin peintre de cour, Castiglione se voit confier la tâche de construire un jardin respectant les lois de la perspective. Une de mes découvertes les plus inattendues de cette année. Une écriture superbe ! (Dédale)
• Mémoires d'un proscrit de Frédéric Guillaume de Vaudoncourt : Cet ouvrage est plus qu'un récit d'une tranche de l'Histoire (de 1812 à 1835). C'est un remarquable témoignage d'une époque, de la naissance de l'idée politique de l'Europe. Une lecture fort intéressante qui aide grandement à comprendre les soubresauts que l'Occident connaît encore de nos jours. Et là encore, quelle écriture ! (Dédale)
• Les Onze de Pierre Michon : le grand roman épique de Pierre Michon raconte l’histoire de la commande d’un tableau au cœur de la Révolution en 1794. Cette Adresse à un Monsieur qui peut être Le Lecteur constitue une fresque remarquable. (Alice-Ange)
• Pagli d'Ananda Devi : le chef-d'œuvre d'Ananda Devi où se déchaîne la terre rouge volcanique de l'Île Maurice et où culminent tous les thèmes présents dans ses précédents livres. Combien de livres aussi bouleversants lirai-je au cours de ma vie ? (Joël)
• Les pays de Marie-Hélène Lafon : dans ce récit aux trois âges de la vie d’une fille de paysans « montée à Paris » pour étudier les lettres classiques. Marie-Hélène Lafon nous livre trois grands textes : c’est une très grande styliste. Mon coup de cœur 2012. (Alice-Ange)
• Le premier défi de Mathieu Hidalf de Christophe Mauri : À seulement 10 ans, Mathieu Hidalf est une légende. Le roi de la bêtise. Sa spécialité : gâcher l'anniversaire du roi par une bêtise effroyable, chaque année pire que la précédente. Mais voilà que le royaume entre dans une phase de terreur. Qu'importe. Cette bêtise sera faite. Ou Mathieu Hidalf devra changer de nom... (Cœurdechene)
• 14 de Jean Echenoz : Un récit bref, dépouillé, pudique, discret, survolant comme à bord d’un biplan la « grande guerre » : le style de Jean Echenoz, désormais inimitable, a encore fait mouche. (Alice-Ange)
• Le régiment noir de Henry Bauchau : Un de mes titres préférés de cet auteur belge qui m'enchante à tout coup par la finesse, la beauté de ses personnages et de son propos. Ce roman est un de ceux qui vous font grandir. Henry Bauchau s'adresse à tous, en un langage universel. (Dédale)
• Le roi n'a pas sommeil de Cécile Coulon : un roman court qui se distingue par la densité de son intrigue et par le pouvoir d'évocation qui emmène directement dans les paysages boisés américains. Un vrai tour de force. (Yohan)
• Le silence de l'opéra de Pierre Créac'h : Un très bel ouvrage, magnifiquement illustré, à destination des plus petits, qui pourront ainsi découvrir les entrailles de l'opéra. Sur les pas de Louis, ils rencontrent les fantômes qui les guideront vers les airs les plus connus. (Yohan)
• Solliciano d'Ingrid Thobois : je dois un grand merci à Yohan grâce à qui j'ai découvert ce roman. Je suis littéralement tombée amoureuse de l'écriture d'Ingrid Thobois, de la construction de son récit et de l'univers singulier qu'elle a su tisser. (Laurence)
• La vie devant soi de Romain Gary : il y a parfois, dans la vie d'une lectrice, des rencontres qui attendent des années avant de pouvoir se réaliser. Mais quand elles finissent par avoir lieu, c'est un tel bonheur que l'on se demande pourquoi on a attendu autant. 2012 fut donc l'année de ma rencontre avec le petit Momo et je ne l'oublierai pas de sitôt. (Laurence)

Littérature étrangère

• Bartiméus – L'Anneau de Salomon de Jonathan Stroud : À l'époque du roi Salomon, Bartiméus, le célèbre Djinn, est au service d'un magicien israélite. Enfin... était. Car il vient de le dévorer. Et s'attirer par là même les foudres des puissants du royaume. Son esprit sarcastique et gouailleur ne suffira pas à le tirer des mauvais pas. Surtout s'il doit se frotter à l'anneau magique de Salomon. (Cœurdechene)
• Le Bombay de Baumgartner d'Anita Dessai : Il s'agit de mon roman préféré d'une des romancières indiennes les plus importantes. Née d'une mère allemande, Anita Desai laisse s'exprimer à travers le personnage de Baumgartner une part de son identité. (Joël)
• Le Dieu de New York de Lyndsay Faye : Alors que la canicule pèse sur la ville en plein essor, des vagues d'irlandais se pressent aux portes de New-York. Chassés de leur île par une étrange maladie qui provoque la famine, ils partent tenter leur chance ailleurs, sur la terre de tous les espoirs. Mais un ange exterminateur sévit. Et personne ne semble pouvoir l'arrêter. (Cœurdechene)
• L’hiver à Lisbonne de Antonio Munoz Molina : Une superbe évocation de la capitale portugaise, un hymne à la passion : celle pour Lucrecia, pour la musique de jazz, et celle pour les villes. Récit haletant qui nous embarque au son d’une mélopée de jazz dont la mélodie n’a pas fini de nous hanter une fois la dernière page tournée. (Alice-Ange)
• Parva d'Amruta Patil : ce livre, le premier volume d'une trilogie, est sans aucun doute la plus belle version du Mahābhārata que j'aie lue. L'auteure a rendu accessible à tous la grande épopée indienne. (Joël)
• Pauvres créatures d'Alasdair Gray : parce que l'année fut difficile et morose, je me devais de conclure ce bilan avec un roman qui redonne le sourire. Dans un style inimitable Alasdair Gray se joue des codes du roman gothique pour nous offrir un récit déjanté et jubilatoire. À lire quand le moral est en baisse ! (Laurence)
• Les Privilèges de Jonathan Dee : Une plongée au cœur de l’univers des très riches : un récit édifiant mené d’une main de maître par un auteur américain qui rejoint le cortège des grands auteurs anglo-saxons : ceux qui savent décrire comme peu d’autres la société d’aujourd’hui. (Alice-Ange)
• Robopocalypse de Daniel H. Wilson : La guerre contre les machines est terminée. Le soldat Cormac « Brightboy » Wallace trouve un artefact contenant en image ou en audio les données essentielles sur la résistance humaine. En y combinant ses propres souvenirs, il retranscrit les faits marquants de ces trois dernières années. (Cœurdechene)
• Room d'Emma Donoghue : il est des romans dont on ne sort pas indemne. Room est de ceux-là. Un style incroyable, une thématique délicate et extrêmement bien exploitée, un excellent travail de traduction : tous les ingrédients sont réunis pour vous faire passer un moment inoubliable. (Laurence)
• Sanctuaire de William Faulkner : Sanctuaire est le roman phare de William Faulkner. Celui qui lui a rapporté renommée, argent, de même qu'une réputation d'auteur sombre, décortiqueur des âmes noires et bassesses de l'Homme. Rien de mieux pour entrer par la grande porte dans le Sud profond et l’œuvre du Prix Nobel de littérature 1949. (Dédale)
• Sensorium d'Abha Dawesar : Je suis cette auteure indienne depuis la parution de ses premiers livres en France. Dans celui-ci, elle renouvelle ses thèmes et se donne de nombreuses occasions de surprendre ses lecteurs ! (Joël)
• Le temps où nous chantions de Richard Powers : une plongée passionnante dans les États-Unis de l'après-guerre, entre lois racistes, émancipation par la musique et lutte pour l'égalité des droits. (Yohan)

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