Littérature francophone
Lueur de nuit de O.G. Boiscommun. Trois jeunes trouvent refuge dans un manoir abandonné. Mais d'étranges événements surviennent, mettant en péril leur sûreté, voire leur vie. Quand les peurs de l'enfance prennent corps, nul n'est plus à l'abri. (Coeurdechêne)
Terra Australis de LF Bollée et Philippe Nicloux. Un voyage dans le temps, à l'autre bout du monde. Dans un pays qui n'en est pas encore un, découvert par des hommes qui n'en sont plus... (Coeurdechêne)
Bleus horizons de Jérome Garcin a été une belle découverte de son auteur mais aussi de l'écrivain et poète Jean de La Ville de Mirmont, trop tôt disparu sous les obus de la Grande Guerre. L'un et l'autre sont à découvrir assurément. (Dédale)
La Déesse des petites victoires de Yannick Grannec. Ce roman est une plaisante introduction à la vie du mathématicien Kurt Gödel et à son œuvre mathématique. À lire ne serait-ce que pour les dialogues savoureux que l'auteure a imaginés entre lui et Albert Einstein. (Joël)
Le peintre d'éventails de Hubert Haddad. J'ai beaucoup aimé la délicatesse et la poésie toute en retenue de ce roman japonisant. (Marimile)
Blast de Manu Larcenet. Un dessin puissant, une intrigue haletante et un personnage principal inquiétant et attachant. Bref, de la très belle ouvrage ! (Yohan)
Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre. Le Goncourt 2013 nous a surpris par le rythme soutenu : une belle histoire d’amitié au lendemain de la Grande Guerre. (Alice-Ange)
L'assassinat du mort où le polar médiéval cuisiné par Jean-Louis Marteil est un mets délicieux de cocasserie et où tout est réellement possible. (Dédale)
Steampunk de Xavier Mauméjean et Didier Graffet. Parfait équilibre entre le texte et l'illustration, un ouvrage qui emmène le lecteur aux frontières du "et si...", avec une histoire revisitée à la sauce Steampunk. Une référence pour le genre. (Coeurdechêne)
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Un écrivain, un vrai de Pia Petersen ou comment intégrer la littérature dans le monde moderne de la télé-réalité. Une fable actuelle sur les méfaits de la célébrité, de la transparence à tout prix et de la manipulation des humains au profit de la finance. Un roman très efficace. (Yohan)
Les moissons du futur, l’essai de Marie-Monique Robin est passionnant : par un voyage en Afrique, en Europe, en Amérique elle signe un plaidoyer par l’exemple et convaincant pour revenir à une pratique agricole plus saine. (Yohan)
De fièvre et de sang de Sire Cédric. Une enquête policière à la frontière du réel pour un duo de flics atypique. Des morts à la pelle, une écriture sombre à souhait, un univers à découvrir. (Coeurdechêne)
Dans le Rien d'Emmanuel Venet, on trouve beaucoup de choses : des histoires de couple, un compositeur qui rate sa vie, un universitaire marchant sur ses brisées et surtout une merveilleuse écriture. (Dédale)
Littérature étrangère
Une fille qui danse de Julian Barnes est un roman troublant et très agréablement écrit sur la construction de la mémoire et la manière dont on parvient à s’accommoder d’actes parfois fort peu glorieux. (Yohan)
Confiteor de Jaume Cabré a été un grand moment de lecture, dont j'ai eu du mal à sortir. Ce livre-monde est à lui seul plusieurs romans. (Marimile)
Indian Tango d'Ananda Devi. « L'objectif du romancier est de se cacher le mieux possible derrière les mots. » C'est ainsi que le narrateur de ce roman situé en Inde avertit le lecteur qui s'apprête à rentrer dans l'univers tout en ambiguïté d'Ananda Devi. (Joël)
Rue la Poudrière d'Ananda Devi. Ce roman qu'il n'est pas évident de se procurer et dont la lecture est très exigeante pour le lecteur est le premier roman d'Ananda Devi. Il explore les quartiers les moins favorisés de Port-Louis et annonce déjà les thèmes principaux de l'œuvre de cet auteur. (Joël)
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Dans le silence du vent de Louise Erdrich. Une histoire vue par les yeux d’un adolescent de 13 ans sur la justice et l’injustice en pays amérindien : une belle découverte de cette auteure à suivre. (Alice-Ange)
Cette année encore, j'ai creusé dans la veine aurifère des romans de William Faulkner. Tandis que j'agonise est sombre mais si éblouissant de maîtrise. Le Sud transcendé par ce grand de la littérature américaine. (Dédale)
Dans Les boîtes en carton, Tom Lanoye évoque ses souvenirs, ceux d’un jeune ado qui découvre lors d’un camp de vacances les premiers émois sensuels et sexuels. C’est cette quête autobiographique que relate ici l’auteur flamand, dans un roman facétieux. (Yohan)
Comme les amours de Javier Marias. Encore un roman espagnol qui mêle fascination, trahison et duperie : on ne saura jamais vraiment ce qui s’est passé dans cette histoire, mais on y déguste le grand style de l’auteur. (Alice-Ange)
Calligraphie des rêves de Juan Marsé est l'évocation de la Barcelone des années 40, l'intrigue, le style, font de ce livre un des chef-œuvres de l'auteur catalan. (Marimile)
Les Chroniques de Wildwood de Colin Meloy et Carson Ellis. Près de Portland, dans la Forêt Interdite, les animaux sont organisés, habillés, et parlent comme les humains. C'est ce que découvrent malgré eux deux jeunes gens partis à la recherche d'un bébé enlevé par des corbeaux.
Ce n'est pas Marimile qui va me contredire sur le talent de Rosa Montero. Des larmes sous la pluie est un vrai coup gagnant que l'on aime ou non l'univers à la Blade runner. Une intrigue captivante dans un monde effrayant qui pourrait être nôtre si l'on n'y prend garde. (Dédale)
Dans la grande nuit des temps est le grand roman d’Antonio Munoz Molina. Une fresque historique qui annonce la guerre civile espagnole mais aussi une très belle histoire d’amour improbable entre deux êtres très différents, broyés par les rouages de la grande histoire, un roman sur le temps aussi… bref, du grand art. (Alice-Ange)
Bétibou est un polar atypique et grinçant de la romancière argentine Claudia Pineiro. (Marimile)
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Soufi, mon amour d'Elif Shafak. Une originale initiation au soufisme et un grand roman d'amour qui en est l'incarnation. (Marimile)
La Ronde - Arthur Schnitzler. La représentation de l'opéra de Boesmans adapté de cette pièce fut une de mes meilleurs expériences d'opéra de 2013. Le texte très spirituel de la pièce met en scène des amours pas très « légitimes » liant en ronde dix personnes... (Joël)
Les Biblioblogueurs
Commentaires
lundi 30 décembre 2013 à 09h32
Bonjour les Biblioblogueurs,
et merci pour ce superbe bilan ! Voilà de quoi allonger encore un peu nos pal !
Pour ma part, j'y ajouterai sans doute Profanes de Jeanne Benameur, l'Enfant bleu d'Henry Bauchau ou encore, dans un tout autre style, Silo de Hugh Howey. 
Très bonnes fêtes à tous et à l'an prochain !
lundi 30 décembre 2013 à 10h06
Merci Laurence pour ces suggestions ! Comme tu peux le voir, c'est une année très hispanophile
Pour ma part, je note La ronde, que j'ai déjà souvent regardé sans y plonger vraiment, La déesse des petites victoires et Elif Shafak, que je vais regarder de plus près !
lundi 30 décembre 2013 à 15h49
Non mais là vous le faites exprès !!!! Je vous rappelle que c'est le moment des bonnes résolutions, pas celui de rajouter 10 bouquins à ma PAL !!!!
Belle sélection... j'en note quelques uns !
mardi 31 décembre 2013 à 19h41
Bonsoir à toutes et tous,
Voilà un bilan 2013 alléchant où pour une fois, je n'ai pas trop peiné à faire une sélection dans mes découvertes.
Mais mais, gare à vous pour 2014 ! Si les mots reviennent un jour (vite je l'espère), toutes mes lectures en attente de rédaction risquent de vous tomber dessus comme à Gravelotte. Préparez vos carnets ! Enfin, c'est vous qui voyez ! :-P
Bon réveillon de fin d'année à toutes et tous